L’enfer est pavé de bonnes intentions et cet enfant n’est intimidé par aucun feu. L’on pourrait croire qu’Eliot est une personne calme et sans problème, un intellectuel savourant la connaissance, curieux, social et bienveillant. Cependant, il est aussi l’être alimenté par un sens de la justice  indifférent aux dangers. Certes, il peut tenter d’élaborer une stratégie pour mettre fin à la tyrannie d’un roi, mais il est aussi très probable qu’en croisant son chemin il oublie la présence des gardes pour le pousser d’une falaise. C’est un gamin, puis un homme avec un grand cœur et une empathie charmante, voulant sauver chaque être existant et se déconcentrant des tâches primordiales. Pour lui, la fin ne justifie aucunement les moyens et il méprise les conversations de dommages collatéraux. Eliot est la personne qui fait toutes les quêtes secondaires pour aider la population. On espère que dans son cas, il soit effectivement avec trop de niveaux pour le boss de fin. Sa famille le croit idéaliste, naïf, mais reçoit aussi un peu de ses phéromones de motivations. Il n’a pas la foi de prier un miracle, seulement la confiance et l’espoir pour que l’humanité accomplissent mieux.

Enfant d’une grande famille, il n’a pas subi la malédiction d’être envieux, jaloux ou compétitif de sa fratrie. Trop occuper à façonner ses capacités pour coller une gauche à Dieu s’il était le vilain de l’histoire, les drames et faux-semblants ne retiennent aucunement son intention. Il n’a rien à ne prouver à personne et n’a aucun désir pour la gloire. Eliot est un contraste d’être littéralement l’introverti passant des heures dans ses livres qui aiment véritablement apprendre, mais aussi l’extravertie qui ne refuse personne aux bonnes valeurs en amitié et donnant de nombreuses chances aux lacunes et erreurs.

Bien qu’il soit naturellement sympathique et sans orgueil, il est aussi terriblement têtu. Assez humbles pour entendre tous les conseils, ses valeurs sont absolument immuables. Cela peut lui créer des conflits internes puisqu’il n’y a pas forcément de solution à un problème et qu’il est parfois très angoissant de savoir si l’on a fait la bonne chose ou non. L’équité est particulièrement ambiguë à définir. La philosophie est un enfer pour son cerveau et sa moralité. Toutefois, l’incertitude n’est pas assez forte pour provoquer de l’insécurité handicapante. Les abuseurs doivent être arrêtés et tout être vivant devrait pouvoir exister dans la sécurité. Grand objectif. Heureusement pour lui, l’apprentissage et l’entrainement comptent véritablement comme des activités et une relaxation.  

Lorsqu’un enfant ou quiconque disait aimé lire, la plupart des gens pensaient à la littérature et se questionnait plus sur le genre et les auteurs. Bien que les mythes et légendes fascinent Eliot, ses lectures sont plus constituées de fait et de connaissance. Les œuvres des temps très anciens ou les découvertes modernes. Ainsi, alors que le monde consultait les romans d’Harry Potter et s’imaginait dans des classes magiques, le garçon apprenait plus véritablement les potions en collectant des informations sur les plantes et poisons du monde réel. Intrigué par presque tout, l’enfant curieux se laisse distraire par tous les sujets croisant ses sens, mais aussi toute demande d’aide atteignant son chemin. Il n’est pas rare qu’il revienne tard à la maison sous la faute d’une affiche d’animal perdu qu’il a tenté de retrouver pendant des heures. Un moyen efficace d’être son ami dans la minute après une rencontre est d’apporter son soutien pour remettre en santé un oiseau s’étant cogné contre une vitre. Le nombre de voyages aux vétérinaires pour des compagnons que la famille ne possédait pas est assez grand pour que les employés les reconnaissent.

Gentil, naïf, nerd sans malice, évidement qu’il serait la proie de certains intimidateurs ayant la malchance de ne penser que ce ne sont que ses traits de caractère. Comme si la famille n’avait pas comme activité la mise en forme physique et qu’Eliot de lui-même n’avait pas été curieux d’apprendre l’autodéfense. Les fonctionnalités du corps humain étaient si nombreuses et intéressantes à découvrir. Si aisé de neutraliser quelqu’un avec un minimum d’effort. L’école était confuse quant à cet enfant aux notes parfaites qui aidait ses camarades de classe facilement, mais qui était aussi accusé de problème de discipline, car il se défendait après une seule dénonciation aux professeurs. Le jeune Kenway n’ayant aucun intérêt envers la popularité et l’opinion des autres, évidements qu’ils rapporteraient les mauvais actes de ses camarades. Aussi, l’être fougueux qu’il est toujours, évidement qu’il sprinterait dans le couloir pour aborder le con qui avait poussé une autre personne. Au moins il n’avait pas tagué les murs de l’école en révolte comme l’un de ses ainés. Le système scolaire était un désastre pour les membres de cette famille, mais il fallait apprendre des choses comme les mathématiques et l’écriture donc ils n’avaient pas tant le choix. Les parents allaient juste devoir enseigner les vrais trucs importants comme un coup de poing, l’escalade, le crochetage et le désarmement.

C’est à seize ans qu’Eliot a pris connaissance de ses capacités surnaturelles, un jour ayant des traces de doigts dorés sur la couverture d’un livre et un autre se tordant le pied, car une de ses chaussettes est devenue de l’argent sans avertissement. Les possibilités d’un tel pouvoir étaient stimulantes, mais la conscience du danger ne quittait pas son esprit. Le test angoissant, mais obligatoire pour savoir si la transformation affectait des matières organiques lui donna une toute nouvelle compassion pour Elsa. Pourtant, il semblerait que découvrir le pouvoir avait stoppé l’activation malencontreuse de celui-ci, réconfortant rapidement l’adolescent qui dans son soulagement se concentra plutôt sur l’amélioration de son don. Plusieurs expérimentations prirent place dans la maison qui s’en retrouva un peu plus riche et la majorité de sa fratrie nommait plutôt les éventualités de financement avant les avantages dans la lutte contre le crime.

Alors que l’adolescent prenait son temps à découvrir son pouvoir et le pratiquait avec patience, il était plus impulsif dans sa lutte contre le mal. Eliot n’était pas le seul pouvant désormais accomplir des actes hors du commun et l’école devenait désormais un lieu de rassemblement pour les tentatives désastreuses à monter l’échelle sociale par la force. Si les cas étaient plus inoffensifs entre lycéens, le reste de sa famille avait plus de difficulté à gérer discrètement les abus de la ville. Alors que la gentille réincarnation de Midas modelait de l’argile à transformer en statue, le duo de grand frère allait retracer et livrer discrètement à la police une femme rendant des objets invisibles pour pouvoir les voler facilement. Mission simple à laquelle Eliot était un peu envieux, désirant faire plus, mais sachant qu’il était trop jeune, qu’il devait gagner en expérience et que sa famille était déjà sur le cas.

Toutefois, même si les humains aux capacités magiques étaient plus difficiles à gérer dans leur crime, les infractions normales n’avaient pas autant disparu. À dix-huit ans, une situation concernant un trafic d’armes se révéla plus grande que le nouvel adulte le croyait, obligeant les autorités à être contacté et ceux-ci conseillant vivement aux Kenway de déménager hors ville et plus loin encore. La fratrie, l’entièreté de celle-ci incluant ceux ne vivant plus dans la résidence familiale prit cet événement comme une opportunité de redevenir anonyme et quittèrent les États-Unis pour l’Angleterre.

Alors qu’il n’avait aucune fidélité envers une ville qui n’était qu’une situation géographique, s’éloigner de ses quelques amis fut une situation le culpabilisant quand l’une de ses premières pensées fut que le déménagement se faisait dans un endroit parlant déjà anglais, ce qui signifiait une chance perdue d’apprendre une nouvelle langue. C’était plus facile d’être polyglottes sur le territoire approprié et il y avait une logique pour cette pensée, mais le fait que sa réflexion aille sur ce sujet avant la perte de ses amis le fit se remettre quelque peu en question. Peut-être était-ce la façon de son cerveau de se distraire. Ils avaient la technologie pour rester en contact et ils réussirent de façon convaincante au début, puis de moins en moins. Londres avait ses particularités et ils devaient tous s’adapter, surtout que pour Eliot, cela coïncidait aussi à être nouvellement adulte. Un de ses premiers véritables actes responsables fut de se faire son propre emploi, achetant un bâtiment de commerce et le transformant en librairie qui n’avait aucunement besoin d’une bonne gérance pour vivre et aucun désir de faire des profits. Si loin de son enfance et pourtant une impression d’être bien chez soi.

Distraction ou évitement, le changement survenu à ses dix-huit ans perpétua ses conséquences, sa famille ne vocalisant jamais leur ennui d’avoir changé de pays, mais le jeune homme se sentant tout de même mal pour eux tout en étant ému de leur fidélité. Son esprit n’était plus autant envahi d’idées comme à son habitude, mais plutôt en profond questionnement envers lui-même. Alors qu’il était convaincu d’avoir fait la bonne chose, peut-être aurait-il pu avoir un meilleur résultat de la même façon qu’un 90% était très bien, mais pas encore le résultat le plus satisfaisant. Peut-être qu’il avait mal évalué sa confiance et qu’il était trop arrogant. Intelligent et patient, mais potentiellement trop imprudent. La réalisation de sa librairie l’obligea à une routine plus ordinaire et moins vigilante. Il vivait de bijou frauduleux à bas prix dont il pouvait augmenter la valeur d’un toucher plutôt que de la vente de livres qu’il étiquetait moins cher que ce qu’il avait lui-même payé pour leurs acquisitions. Il commandait des tomes de nouvelles informations et regardait des documentaires dans le silence des temps morts. Puis réaliser que faire le poirier par ennui était encore plus étrange en étant le propriétaire d’une boutique que durant ses cours d’éducation physique. Ça ne déplaisait toutefois pas à tous.

Pendant ce temps, le superhéroisme était plus tendance. Les pouvoirs restaient un conflit entre super et civils. Les discutions sur les droits, ceux voulant faire profit, ceux en étant victimes. L’un de ses frères lui parla nonchalamment d’un type toxique, littéralement, qui avait fait des victimes à découvert. Certaines personnes croyaient que l’obtention de pouvoir était un échange avec un peu de quotients intellectuels, car la discrétion semblait fuir sans se retourner lorsqu’on était un criminel avec puissances cosmiques. Normalement, une association de héros serait géniale et une solution parfaitement raisonnable. La situation était toutefois trop louche et extrême pour que l’adulte calme et responsable qu’il s’illusionnait parfois de devenir reste de marbre. Parce qu’à ses vingt-deux ans, la loi, l’ordre, la justice, la liberté, tout ça se retrouvait dans un malaxeur pour être jeté dans les toilettes. Suprématie de SHinc. Le calme avait fait son temps, c’était maintenant le tour de la tempête.

L’héroïsme avait été bafoué, insulté et méprisé. Une dictature avait conquis ce territoire et dressait une armée avec l’arrogance et l’audace de ne même pas être discret à ce sujet. L’entrainement qui n’avait jamais véritablement arrêté fut plus ciblé. Il devait connaitre et comprendre son ennemi, reconnaitre la menace et savoir comment la neutralisé de diverses façons. Eliot avait été fortement hésitant dans son pouvoir, limitant son utilisation et développant ses idées sans les mettre en œuvre sur le terrain. Il ne pouvait plus tergiverser. Techniquement, il avait déjà enfreint l’une des lois en refusant de cesser l’utilisation de sa capacité. Il lui faudrait une identité secrète, ou du moins un costume. Une cachette autre que son lieu de travail ou de résidence. Le financement ne serait pas un problème et les gens connaissant son pouvoir étaient limités, mais il devrait faire attention avec son point de vente. Cette ville allait devait beaucoup plus chaotique dans les prochaines années. Nul doute que cette interdiction allait révolter et créer encore plus d’opposants. La guerre était peut-être le plan de cette société et les civils paieraient encore pour la mégalomanie d’une personne. Les faux héros apprendraient qu’une immunité légale n’a aucune valeur contre les anarchistes.

Niveau 1: Transformation d’or et d’argent; capacité en transformé ce qu’il touche en or ou argent, changeant les propriétés initiales en celles de la transformation. Par exemple, une table en bois deviendra une table en or avec un nouveau poids et dureté, mais un vêtement en tissu sera figé dans un argent réfléchissant et dur. Un bref toucher peut transformer la totalité de la cible si le pouvoir est actif et que son utilisateur le désire. Il s’agit d’un choix et d’une légère concentration pour, par exemple, juste faire des dessins sur une surface. Une surface trop grande demandera un contact prolongé ou s’il désire faire une réaction en chaine. Ainsi, s’il voulait transformer une personne, mais ne touche que brièvement leur manteau, seul l’objet en sera affecté. De plus, la transformation en métal d'un être organique demande une touche constante. Si Eliot agrippe la cheville d'une personne pendant un seul bref instant en activant son pouvoir, l'individu aurait une marque de main figé dans sa peau en ayant qu'une légère conséquence d'être rigide. La difficulté et le temps pour faire une statue humaine qui se débat serait donc assez inefficace comme technique de meurtre.

Niveau 2 & malus : Détransformation & transfert; possibilité pour l’utilisateur de remettre sa cible dans son état originel en moyennant de subir une partie de la transformation sur soi. Par exemple, si une pomme est devenue de l’argent, Eliot peut remettre celle-ci dans son état de nourriture et, étant petit, il aura pour quelques secondes des centimètres de sa peau argentés. Plus la transformation est grande, plus cela lui prendra du temps pour redevenir normal. Pour une grande superficie, l’utilisateur peut remettre l’état d’origine en plusieurs fois, s’évitant ainsi de se figer totalement dans son élément. Toutefois, un être vivant n’était pas lui-même, ayant été totalement transformé devra impérativement redevenir viable d’une seule fois. L’échange entre l’or et argent qu’il doit transférer n’est pas équivalent puisque même durant l’action, son pouvoir le guérit pour lui redonner son état normal. Un 10 cm d’or sur un bureau à remettre en bois n’obligera qu’un retour de 5 cm sur sa peau qui se remettra à la normale sous peu (la vitesse de remise à la normale et la quantité transférée dépendant de beaucoup d’éléments, dont l’urgence de la situation, la concentration, son état de stress, la facilité de l’acte et la quantité à transformer/détransformer).

Niveau 3 & malus : Manipulation/Modification de l'or et de l'argent; il est désormais possible aux métaux d’être bougé à la volonté de son utilisateur en échange d’une compensation cérébrale(explication sous peu). Tout or ou argent peut désormais être sous son contrôle, même si le métal ne provient pas de lui. Toutefois, ce pouvoir fonctionne sur des versions pures, ce qui n’est pas le cas de tout bijou vendu dans les magasins et autres objets qu’il peut maintenant influencé. Moins l’objet est pur, plus c’est difficile, au point que cela ne vaut pas véritablement la peine. Cependant, pour l’or et l’argent qu’il a produit, c’est plus aisé. Un seul à la fois, il pourra facilement vouloir faire d’un cercle un triangle en imaginant la forme changée sous son regard. Ce qui est plus ardu serait de garder un changement en cours d’utilisation plus de quelques secondes. Un vêtement transformé obligé d’être rigide et piégeant donc son porteur peut désormais se mouvoir sous le désir actif d'Eliot. Il peut faire flotter un crayon d’argent à lui et porter un pantalon en or, mais la répercussion sera au niveau cérébrale. Pour contrôler/modifier ses éléments, le pouvoir fait appel au lobe pariétal du cerveau responsable de la conscience du corps et de l'espace environnant, permettant un lien avec l'or et l'argent. Pour que cette partie du cerveau puisse efficacement traité un besoin supplémentaire, il compensera son efficacité pariétal en diminuant une partie du cerveau proche: le lobe temporal qui gère notamment la mémoire et les émotions. L'utilisation du niveau 3 peut donc avoir en conséquence une amnésie temporaire, un refus d'accès à l'information, l'impossibilité de créer de nouveaux souvenirs, une mémoire à court terme, un mélange d'informations, des oublis aléatoires et/ou des débalancement émotionnels pouvant aller de l'apathie à l'augmentation des sentiments.

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