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Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]

Sujet: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Mer 2 Juin - 12:14
Timoty-Calixte Tessey
Interne en médecine
Timoty-Calixte Tessey
J'habite à Londres depuis le : 22/05/2021 où j'ai posté : 1838 messages et accumulé : 541 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Matthew Daddario j'ai : 26 ans et ma situation sentimentale est : en couple avec une chimère. Et amoureux. Enfin selon mon frère... J'incarne également : Major & Lincoln & Devon & Jordonovan

Stats du Perso :
Mon pouvoir / Ma compétence est: Artiste Faussaire
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ft. @Ariès Kyros




J’avais l’impression d’être un zombie. Et ma blouse blanche, obligatoire au travail, ne mettait définitivement pas mon teint terreux en valeur. Je devais d’ailleurs faire peur aux patients à voir l’air moins vivaces qu’eux… Les pauvres. Il fallait dire que la nuit avait été courte. Je m’étais réveillé en sursaut à 4 heures du matin à cause d’un cauchemar vraiment bizarre dans lequel un homme me poursuivait en dansant de manière extrêmement étrange dans un bâtiment désert et tarabiscoté. Alors ok, dit comme ça, ça peut paraître drôle, mais dans le rêve, c’était surtout très angoissant. En me réveillant tout en sueur, je m’étais demandé si mon poursuivant n’avait pas la tête de Sequoia, d’ailleurs. Perturbé et refroidi par l’idée de retrouver le sommeil, je m’étais glissé hors du lit en essayant de ne pas réveiller Terca -chose plus difficile qu’il n’y paraissait, vu qu’il dormait avec ses bras entourés autour de ma taille- et je m’étais échappé dans la cuisine, où je m’étais shooté aux tisanes “nuit calme” tout en essayant de me changer les idées avec des origamis. L’espèce de savane en papier qui avait accueilli Terca au petit déjeuner avait dû LEGEREMENT trahir ma nuit compliquée. Mais lorsqu’il m’avait demandé ce qui n’allait pas, je m’étais contenté de répondre que j’avais un cas difficile à résoudre au travail qui m’obnubilait. Si on enlevait le “au travail”, on n’était pas SI loin de la vérité au final. Il n’empéchait que ça faisait un mensonge de plus à mon frère, toujours avec la même personne au coeur de ces mensonges. Mais qu’est-ce que j’avais pas fait en buvant autant au cabaret ce soir là ? Bonté divine Tica… L’art des mauvais choix !

La journée passa relativement vite malgré mon état de fatigue avancé. La perspective de retrouver Ariès après le travail m’allégeait un peu le coeur. Je savais que je pourrais lui toucher un mot de mon petit… “souci”. Desfois j’avais vraiment l’impression de lui pomper l’air avec mes problèmes existentiels mais… au final il acceptait quand même de me revoir, donc ça devait être supportable. Et puis franchement, à part lui, je ne voyais pas franchement à qui je pourrais me confier. Il y avait trop de sujets que je n’osais aborder avec personne. Quelques rares que je n’osais même pas discuter avec Terca… Et qui me pesaient plus que les autres d’ailleurs. C’était d’ailleurs un des points où j’espérais avoir le point de vue avisé d’Ari : comment en parler à mon frère. Je l’admirais tellement d’être… juste lui-même. En dépit de tout, en dépit des avis et du regard des autres. Je crois que si on me demandait qui je voudrais être sur cette terre si je pouvais changer de vie, je répondrais Ariès. Oh bien sûr, je ne doutais pas qu’il ait ses propres soucis et ses propres démons mais… J’admirais cette capacité à s’assumer. Et à savoir ce qu’il voulait. Parce que moi, je commençais franchement à douter de ce que je voulais…

En quittant l’hôpital après avoir ôté ma tenue de travail pour enfiler un jeans et un t-shirt gris, je songeai qu’il fallait quand même que je prévienne Terca que je rentrerais un peu plus tard que d’habitude. Encore un mensonge pour la route… Ca commençait à me peser cette affaire. Mais après avoir parlé avec Ari, ça irait mieux. Il aurait bien une bonne idée sur la meilleure façon d’aborder le sujet avec mon frère, non ? Je n’avais en général aucun souci pour me confier à lui, mais ça… c’était une part de moi dont je n’étais vraiment pas fier. Parce que je n’étais pas censé être comme ça. Et j’avais beau avoir une belle dose de mépris pour mon père, s’il y avait bien une chose que je ne me voyais pas lui annoncer, plus que tout le reste, c’était que son fils avait de drôles pensées depuis quelques temps. Bordel tout ça c’était la faute de Diego d’abord ! Pas de Diego, pas de pensées déviantes.

Finalement, le peu de bonne humeur que j’avais réussi à conserver à l’idée d’aller boire un verre avec Ariès venait de se faire exploser la tronche façon match de boxe sanglant par ce gros con de Diego qui venait squatter ma tête. Super. Lorsque je poussai la porte du Starbucks, j’avais la tête d’un type qui était là pour en découdre. Je vis d’ailleurs un client faire un écart comme s’il avait eu peur que j’aille lui refaire le portrait. Je me mis à scruter les environs à la recherche d’Ari. Il n’était pas très dur à repérer avec son look, ce qui était plutôt pratique dans un endroit plutôt blindé de monde. Il s’était déjà installé à une petite table à l’écart, collée à une grande baie vitrée. Pas de boisson en vue, alors je décidai d’aller passer commande pour nous deux, ça me calmerait peut être les nerfs. Quelques minutes plus tard, j’arrivai à la table du styliste avec sa boisson fétiche sur laquelle on pouvait lire un joli “Harriett” dans une main, et un frappucino à la fraise décoré d’un “Tikka” de l’autre. Mouais. Depuis que j’avais arrêté de leur dire Timoty-Calixte, je subissais un peu moins de massacre. En revanche pour Ariès, c’était un peu gratiné… A priori celle qui m’avait servi n’était pas une grande fan de mythologie.

Je me plantai donc devant Ari pour lui tendre sa boisson, un sourire au coin des lèvres. Finalement, le détour par le comptoir m’avait bel et bien détendu. Ca marchait plutôt bien le massacre des prénoms sur l’humeur.

- Tiens Harriett, j’espère que la boisson est plus réussie que ton prénom sur ce gobelet

Lui dis-je dans un sourire, tout en me laissant tomber dans le fauteuil en face de lui. J’attrapai la paille entre mes lèvres pour prendre une grande inspiration de frappucino, jusqu’à m’en faire un brain freeze, mais qu’est-ce que ça faisait du bien !

- Je suis content que tu sois dispo aussi vite… Je voulais absolument te parler d’un truc. Et ça urge un peu...

Enchaînai-je, dans un sourire presque timide. Je n’avais jamais été très doué pour me confier aux gens, à part à mon frère. Et même avec Ariès, à qui j’avais pourtant rabaché les oreilles plus d’une fois, je marchais toujours sur des oeufs. Mon père m’avait élevé en me fourrant dans la tête des standards et des principes. Un homme ne se plaint. Il ne geint pas. Il n’a pas besoin d’être écouté, il n’a besoin que de sa volonté et de son ambition pour prendre ce qu’il veut, et faire ce qu’il doit. Forcément, ça finissait par bien s’ancrer ces conneries. D’ailleurs, comme si j’avais honte de m’être dévoilà de la sorte, je plongeai à nouveau mon nez dans mon frappuccino. Et un autre brain freeze à la fraise !

© Vanka



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Mer 2 Juin - 13:54
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Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side

Si Tica avait bien réussi à faire quelque chose c’était d’attirer mon attention et piquer ma curiosité. Qu’est-ce-qu’il avait à me dire de si croustillant pour que son adorable jumeau ne le sache pas ? Enfin pas encore tout du moins. Je m’étais pour le moment gardé de lui dire que nous devions nous voir tous les deux en ville aujourd’hui, mais il ne payait rien pour savoir le pourquoi du comment quand j’aurais réussi à le coincer à part plus tard. J’avais passé la veille à m’imaginer tout pleins de scénarios fabuleux, en réalité je ronchonne de lui servir de psy de comptoir parce que j’étais super nul pour ce rôle mais qu’est-ce-que j’aimais l’entendre raconter ses conneries jour après jour. Il devrait tenir un journal ce mec, et le vendre il se ferait de l’argent. Il est fabuleux dans son genre, et j’avais la chance d’en avoir deux pour un, même si son frère semblait avoir hérité d’un peu plus de jugeote que lui à la naissance. C’est toujours le cas pour les jumeaux ? J’en savais trop rien, mais le duo m'amusait beaucoup. Oh et ce furet, non, le trio est magique. Malgré mes tentatives infructueuses de lui tirer les vers du nez pas messages je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin.  Alors qui dit bubble tea fabuleux dit tenue fabuleuse. Je me devais au moins être à la hauteur des détails croustillants qu’il allait me servir sur un plateau doré. Après avoir retourné ma garde robe dans tous les sens j’avais finalement porté mon choix sur mon nouveau et magnifique bomber en plumes blanches, il était doux et prêt à accueillir les confessions du brun pour les garder presque au chaud le temps du rendez-vous.   Snow, lequel ? Lavande ou rouge ? … dis-je en lui présentant mes deux derniers achats de vernis. Non je vous arrête tout de suite, je n’ai pas les mêmes couleurs ce sont des teintes variées et approchantes mais pas identiques. …. t’avais déjà du bleu la semaine dernière, prends plus coloré. Ca changera. - vendu pour le rouge. Au moins ça matchera avec le gloss qui promettait une tenue à toute épreuve, on verra après le café.  J’étais donc parti à raconter tous les détails du plan à mon fidèle allié à poils blancs tout en me faisant ma petite manucure, au moins il ne sera pas déçu. Enfin j’espère pas. Tant pis, moi j’aime bien. Oh et j’allais aussi sortir du placard mes compensées, au moins je pourrais arrêter de lui arriver à la moitié du bras quand on sera debout, c’est pénible de lever le nez en permanence. Un petit séchage UV plus tard et j’étais tout prêt. Donc on part sur un petit mélange tout mignon entre plumes douces et blanches et simili cuir rouge en bas. S’il me loupe je lui offre des lunettes de vue.   A ce soir ! promis je te raconte TOUT tu pourras cafter au furet quand on se reverra. et j’étais déterminé à revenir avec des informations sympathiques comme à chaque fois.

Prudent plutôt deux fois qu’une, j’étais parti avec un parapluie toujours accroché au bras, on n’est absolument jamais à l’abri d’une averse et je ne voulais pas ressembler à un cygne trempé avec le crayon qui coule de partout. Pas du tout élégant. Direction le Starbucks, pas n’importe lequel. Toujours le même que nous prenions en référence avec le brun, il n'était pas si loin ni de chez lui ni de chez moi ce qui était un compromis satisfaisant. Le téléphone greffé au bout des doigts, j’étais parti à balayer les réseaux sociaux, regardant avec attention ce qu’il se passait au salon de SHinc, ravi de voir que certains avaient pris la peine de porter ce que je leurs avait fait contrairement à d’autres. Nous aurons une petite discussion ensemble ce n’est pas grave. Je regrette toujours de ne pas avoir fringué Amnesia en blanc, on dirait vraiment un mort vivant avec tout ce noir partout et seigneur ce makeup emo gothique du début du siècle, que c’est désolant. Sans parler de ses cheveux, RIEN ne va. Lui aussi je vais le kidnapper dans mon bureau et il va ressortir tout beau quitte à l’attacher pour lui décolorer les cheveux, j’en peux plus de sa tignasse noire comme la nuit. Allo ? oui … non là je ne peux pas je serais disponible vers vingt heures ce soir … on n’a pas tant de décalage que ça… bon va pour dix neuf heures. Dans quel coin de Paris ? … Non, je veux la grande salle ce coup-ci. Non négociable… je dois vous laisser, à ce soir. Non il était hors de question que le Majestic Show se fasse dans une petite salle pourrie, c’était Paris je voulais briller de partout pas être dans un vulgaire placard sans caméras. La dernière fois cela avait été une perte de temps, sans doute que si je leur agite sous le nez que New-York me propose mieux ils feront des efforts pour me proposer une salle digne de mon futur défilé. Comment ça je suis capricieux ? Je veux simplement être en haut des affiches pas en minuscule sous titre comme un “guest”, que c’est honteux. Enfin, tout ça pour arriver finalement à pousser la porte du Starbuck. Attirant comme d’habitude les regards d'à peu près tout le monde Ne vous fatiguez pas, on viendra commander pour moi bientôt. diva avez-vous dit ? Non, les habitudes. Tica m’offrait toujours le premier bubble, c’était le deal pour l’écouter se plaindre alors que j’étais surbooké.

Installé sur une banquette proche de la vitre, je souris en le voyant passer dans la rue. C’est quoi cette tête ? Je retiens alors un rire du bout des lèvres avant qu’il ne vienne se poser en face de moi. Je crois que ces serveurs ont comme critères principaux l'illettrisme et la surdité en stade avancé. Soja thé vert pas trop chaud comme d’habitude j’espère ? je pris mon gobelet avant de remuer la main Hey doucement bichon, on est là pour papoter pas pour taper un sprint … avant, mon crayon n’a pas trop coulé ? J’ai eu chaud sur la route …  je pris mon gobelet et commence à boire du bout des lèvres avant de faire une petite moue déçue en voyant la grosse trace rouge du bord de mes lèvres s’être incrustée sur la paille. Je ne vais pas leur faire une bonne pub, regarde moi ça … je t’écoute va y dis-moi donc ce qui te tracasse je suis absolument toute ouïe pour tes malheurs mon beau. Attends avant de commencer, t’en penses quoi du framboise léger ? C’est mignon hein oui, j’étais fier de ma manucure et je voulais absolument qu’il voit à quel point j’avais fait des beaux efforts pour ses jolis yeux.   Donc pardon tu disais ? oui donc les potins.
(c)Miss Pie



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Mar 8 Juin - 22:24
Timoty-Calixte Tessey
Interne en médecine
Timoty-Calixte Tessey
J'habite à Londres depuis le : 22/05/2021 où j'ai posté : 1838 messages et accumulé : 541 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Matthew Daddario j'ai : 26 ans et ma situation sentimentale est : en couple avec une chimère. Et amoureux. Enfin selon mon frère... J'incarne également : Major & Lincoln & Devon & Jordonovan

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Mon pouvoir / Ma compétence est: Artiste Faussaire
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ft. @Ariès Kyros




Question d’habitude, j’étais de corvée récupérage de boissons avant de retrouver Ari. Je lui devais bien ça vu le temps qu’il me consacrait et la quantité d’histoires que je lui avais déjà racontées. C’était marrant, parce qu’il n’avait pas l’air d’être une oreille spécialement attentive aux premiers abords, mais en vérité, il était, à l’exception de mon frère évidemment, une des rares personnes capables d’écoute.Naturellement, rien ne me disait qu’il n’était pas juste en train de rêvasser pendant que je papotais dans le vent mais… Non. Ca ne serait pas très gentil. Et ça serait s’infliger de drôles de trucs juste pour un bubble tea pas SI cher que ça….

Ou alors Ari avait des soucis d’argent ?! Merde… pas cool si c’était ça ! Comme c’était un styliste renommé, je m’étais dit qu’il devait rouler sur l’or mais… maintenant je n’en étais plus aussi sûr. Est-ce que ça se demandait à quelqu’un, ça, “hé, t’es des soucis de thunes ?”. Et comment on demandait ça ? A quel moment ? Bordel sociabiliser c’était quand même un sacré cauchemar !! Comment ils faisaient les autres gens d’abord ? Moi j’étais à peine capable d’échanger trois banalité avec quelqu’un sans que ça ne devienne super gênant. Paraitrait que je détaillais trop mes questions. Qu’il valait mieux un banal “ça va ?” plutôt qu’un “Et tu vas bien ? La santé aussi ? Et le travail ? Et la vie sentimentale ?”. Pourquoi personne ne faisait un livre “la conversation pour les nuls” ? Sans doute parce que les gens capables d’écrire ce livre ne pensait pas qu’il était nécessaire d’en écrire un, en fait…

J’avais donc eu le temps de me monter un film -ou même une série en 3 saisons de 15 épisodes chacune- le temps de rejoindre Ari avec mes deux boissons aux prénoms massacrés. Ca en devenait tellement habituel que je ne le remarquais presque plus, même si pour le coup, il fallait bien admettre qu’ils avaient fait fort avec celui d’Ariès. La dernière fois, j’avais dit Ari, en pensant que ça serait plus simple, mais il avait fini avec un verre baptisé “Harry” et un petit éclair au dessus -allez savoir pourquoi ?!

- Eh bien j’imagine qu’il faut des jobs pour tout le monde, on ne peut pas tous finir médecin ou styliste

Répondis-je dans un petit sourire, tout en m’installant. C’était plutôt pas mal de savoir que l’illettrisme pouvait être, au delà d’un gros handicap, un atout pour certaines candidatures… Les pauvres devaient suffisamment galérer dans leur vie comme ça.

- Oui oui t’en fais pas, je me trompe plus depuis la fois où j’ai confondu le thé noir et le thé vert… Par contre j’ai pas couru 3 fois autour de la salle donc il doit être un peu chaud...

Confirmai-je dans un signe de tête. Bon et maintenant… Il était installé avec sa boisson. J’étais installé avec ma boisson…. J’avais terriblement hâte de lui déballer mon petit souci et d’avoir son avis et ses conseils, je ne tardai donc pas à enchaîner avec une petite introduction… Qu’Ari coupa en me rappelant qu’on avait un peu le temps de se poser quand même. Je me mordis la lèvre, me demandant si je m’étais un peu trop précipité. C’était plus fort que moi. A force de tout garder pour moi, j’avais tendance à me ruer sur le peu de personnes à qui je pouvais parler. Terca, à qui ça arrivait presque tous les jours, avait l’habitude, Ari un peu moins.

- Oui, pardon... non non il est très bien ton crayon.

De toute façon il était toujours impeccablement maquillé, habillé, apprêté. Pas étonnant qu’il ait autant de fans. Bon après, ça n’irait pas à tout le monde non plus cet accoutrement, mais Ari pouvait se le permettre. J’ouvris la bouche lorsqu’il me donna son feu vert pour lui déballer mon sac, la refermai alors qu’il étendait sa main sous mon nez. Il voulait mon avis ? Drôle d’idée quand même... Sachant que dans ma palette de couleurs il devait y avoir 9 nuances maximum, et que je n’y connaissais rien ni en mode, ni en vernis… Suffisait de regarder mes ongles -hyper cleans cela dit, car nettoyés régulièrement au gel hydroalcoolique- et mon t-shirt gris pour voir que je n’étais pas un connaisseur du tout. Mais bon, s’il voulait un avis….

- Ah euh… c’est joli. Enfin, sur toi. Sur quelqu’un d’autre ça serait sûrement ridicule… Mais toi y a jamais rien de ridicule sur toi…

Réalisant qu’il s’était probablement attendu à quelque chose de plus concis comme retour, ou de plus enthousiaste peut être, je pinçai les lèvres, m’ordonnant mentalement de me taire. On aurait pu croire que le fait d’avoir notre cousine à la maison aurait amélioré mes capacités sociales, mais pas du tout. C’était même pire qu’avant. Fallait dire qu’un truc sur deux que je disais, elle le prenait mal. Alors j’avais arrêté d’essayer de dire des trucs parfois.

La voix d’Ari me rappela que c’était moi qui l’avais fait venir pour lui raconter quelque chose, et mon regard dans le vague refit le focus pour se poser sur lui.

- Oui pardon, je rêvassais...

J’inspirai un grand coup pour me donner du courage et essayer de mettre de l’ordre dans ce que je m’apprêtais à lui dire. Même si je ne savais pas encore moi-même CE que j’allais lui dire, et ce que j’allais garder pour moi.

- Je crois que j’ai un souci avec l’alcool ...

Commençai-je, ne réalisant même pas qu’on aurait dit un addict sur le point de faire son discours d’entrée dans un groupe d’alcooliques anonymes. Je me mis à tapoter des doigts sur mon gobelet glacé, évitant volontairement le regard d’Ari. C’était quand même beaucoup plus simple de vider son sac sans regarder les gens dans les yeux.

- Quand je bois ça me fait faire des trucs… que je ferais jamais en temps normal. Contre nature même.

Ouais voilà, dans le genre bon gros charabia bien incompréhensible, on était bien là. Heureusement qu’il ne fallait pas être un bon orateur pour être un bon médecin, sinon ma carrière serait fichue.

- Sauf que les effets ne sont pas totalement partis après coup et... je sais pas trop quoi faire. Médicalement parlant c’est pas censé arriver, je suis bien placé pour le savoir, mais là ça me fait un peu flipper Ari...

Je relevai lentement les yeux vers lui, observant sa réaction comme un gamin qui viendrait d’avouer que c’est lui qui a cassé le vase du salon par accident. Même si techniquement, c'était pas moi qui avais fait une connerie. C'était mon subconscient et l'alcool qui s'étaient alliés CONTRE moi pour me mettre dans une merde noire. J'espérais vraiment qu'Ari serait inventif en solutions.

© Vanka



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Mer 9 Juin - 12:32
Invité
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Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side

Comment ça mon bubble tea est sans doute un peu chaud ? Quel drame. J’aurais mérité qu’il fasse ces trois tours de café pour me le faire refroidir, hors de question que je me brûle parce que le contenu merveilleux de ce gobelet n’est pas à température acceptable. Si je me brûle il sera entièrement responsable voilà tout. Une fois en main je peux confirmer qu’il est beaucoup trop brûlant pour moi, je vais attendre quelques petites minutes. Par contre qu’est ce qu’il semble pressé … leur appartement a pris feu dans la nuit et il a perdu toutes ses photos de famille ou quoi ? Je me souviens de cette triste erreur … du thé noir franchement. Sache que si je me brûle tu seras entièrement responsable mais merci pour le bubble c’est bien gentil de ta part …. j’étais plutôt content que Tica pense tout de même à mes petites préférences, même si je ne le dis pas ça me fait très plaisir. Enfin le Ariès est content le styliste s’en tape un peu je crois. Mais il n’a pas à connaître cette subtilité là, elle ne regarde personne d’autre que moi. Je le laisse me confirmer que tout va bien du crayon au vernis, franchement ce serait dommage de ne pas avoir les petites finitions parfaites, surtout en présence d’autant de personnes. Quel drame ce serait de ne pas être présentable jusqu’au bout des doigts ? Je vous le demande bien. J’eus un petit sourire quand il me dit que rien n’était ridicule sur moi. Si seulement il savait que c’était sans tout cela que je me sentais ridicule, pas attirant du tout et voir même hideux. Ces couleurs, ces volumes, ces matières aussi étranges que voyantes étaient là pour me cacher surtout. Je ne voulais pas qu’on me voit moi comme je suis chez moi, je n’étais pas un océan de couleurs mais d’une banalité triste. J’avais bien réussi mon coup à travailler cette image que plus personne ne parvenait à séparer de moi, et en un sens cela me rassure même si c’est un gage de pression régulière. J’avais peur de faire une petite erreur que tout le monde pouvait voir et me sentir réellement ridicule pour le coup. C’est gentil … je n’étais pas certain de l’assemblage des couleurs. Mais si c’est bien alors je prends. j’aimais biens compliments et Tica n'était tellement pas doué pour parler que je me doutais qu’ils étaient sincères. Il n’y avait rien de plus douloureux que de fausses flatteries.  Je pose ma main sur mon gobelet qui avait eu le temps de prendre un peu l’air, cette première gorgée était pas si mauvaise hormis le fait que ce gloss était d’une tenue de route pitoyable.

Bon du coup il se lance ou il  attend que je lui commande le second bubble ? Ouhouh Tica l’action se passe ici on redescend sur terre Et donc ? Le soucis ? j’étais une très mauvaise oreille sûrement, je me demandais bien pourquoi j’avais été l’élu pour ce job informel. Mais bon, s’il appréciait me parler et bien qu’il le fasse, il est rigolo. Mignon. Pas très futé mais mignon. Ça compense. Alors que j’avais la paille dans la bouche je l’entends me déclarer ses soucis d’alcool. Manquant d’avaler de travers je tousse un peu Le tact mon beau !! Me sors pas un truc pareil pendant que je bois, tu sais combien vaut une veste comme la mienne ? Je ne veux pas la tacher! j’eus ensuite un regard assez …. contemplatif. Attends il m’a décalé une demie journée pour me dire qu’il a des soucis d’alcool alors que j’ai un emploi du temps qui me donne envie de me pendre avec mes bobines ? Des …. soucis ….. d’alcool …. alright je fais quoi moi avec cette info ? Je lui balance tous les clubs et associations d’aide pour les alcooliques anonymes ? Je lui conseille une healthy routine ? Ça fait un moment que je te dis de passer aux jus de fruits et aux tisanes plutôt qu’à de l’alcool qui en plus de bousiller ton teint n’aide pas. Franchement Tica … t’es un grand garçon. Tu devrais essayer le jus d’avocat. pas certain que ce soit le conseil de l’année. Hey je suis pas médecin c’est lui le médecin dans l’histoire !!! C’est le monde à l’envers. Je redresse un sourcil curieux. Mais c’est le principe mon mignon, si tu abuses tu perds le contrôle …. Si tu parles de taper une conversation avec un cône de chantier, tous les idiots bourrés l’ont fait une fois dans leur vie. Ou même faire pipi dans un buisson dehors … c’est complètement con mais ce n’est pas contre nature je ne comprenais pas trop le problème. Enfin non, je ne comprenais pas les solutions que j’étais censé lui apporter.

Sinon tu peux être un peu plus explicite sans vouloir être pénible ça serait un peu plus constructif comme débat. Je ne comprends pas le problème. je dégaine ensuite mon téléphone et me tourne de l’autre côté en souriant Tica sourit, c’est pour ma story je veux qu’on sache que je suis avec un ami …. smiiiileeeee  bon il fait la gueule, tant pis, je suis beau. Petit après-midi entre ami ~ attention au bubble super chaud ! Il y a de la place en terrasse  et hop sur Instagram - je pense que je devais faire une pub monstre à tous les endroits de la ville où je passais. Je finis ensuite par reprendre mon bubble, soufflant dans la paille pour faire un petit glouglou rigolo tout en fixant le grand brun Je t’écoute …. s’il te plaît un eu plus de précision je n’ai pas envie qu’on y passe le réveillon à savoir le problème. et puis bordel j’étais curieux. J’espérais vraiment qu’il ne m’avait pas fait venir juste pour ça et que l’info croustillante allait venir.  Je tapote le gobelet du bout des ongles en le regardant, trahissant sans doute cette soif de potins, ha si commère était un métier je serais le meilleur.


(c)Miss Pie



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Dim 27 Juin - 17:56
Timoty-Calixte Tessey
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Timoty-Calixte Tessey
J'habite à Londres depuis le : 22/05/2021 où j'ai posté : 1838 messages et accumulé : 541 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Matthew Daddario j'ai : 26 ans et ma situation sentimentale est : en couple avec une chimère. Et amoureux. Enfin selon mon frère... J'incarne également : Major & Lincoln & Devon & Jordonovan

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Mon pouvoir / Ma compétence est: Artiste Faussaire
et mon niveau est de: 3
Malus:
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Ma 3eme compétence est: rien
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ft. @Ariès Kyros




Il fallait bien dire que je m’étais amélioré dans la catégorie « assistant personnel d’Ari ». Je connaissais mieux ses goûts et ses habitudes, je me trompais moins, et de fait, j’arrivais généralement mieux à lui faire plaisir. Comme quoi, je n’étais pas encore un cas désespéré dans la catégorie « amitié ». Même si pour le coup j’avais visiblement loupé une étape. J’esquissai une petite grimace à l’idée qu’il puisse se brûler par ma faute. J'avais encore un peu de boulot avant d’atteindre le niveau de Terca dans la catégorie « petites attentions ». En même temps, mon frère était juste exceptionnel, il serait stupide et vain de vouloir l’égaler.

- Au moins je saurais soigner ta brûlure en tant que médecin…

Répondis-je dans une moue hébétée. Chacun son domaine. Mais si on pouvait quand même lui éviter une méchante brûlure, je prenais. Même bien soignée, ça laissait des vilaines traces. Mais Ariès semblait déjà préoccupé par une toute autre chose, à savoir son look. Il était mignon à me demander mon avis alors que je n’y connaissais rien dans le domaine.

- J’ai pas souvenir de t’avoir déjà vu mal assembler des couleurs cela dit…

Ajoutai-je dans une tentative maladroite de compliment ou de rassurement. Restait à savoir si c’était parce qu’il avait vraiment bon goût ou si j’étais juste très tolérant. Ou les deux. Sans doute les deux. C’était pas pour rien que je ne mettais un haut coloré qu’avec un pantalon noir : pas de risque de faute de goût. Quoique… la dernière fois une collègue m’avait fait remarquer que mon pull orange jurait avec la couleur de mes yeux. Je n’avais même pas su quoi répondre sur le coup…

Je finis néanmoins par me jeter à l’eau avec ce que j’avais sur le coeur… ce qui ne manqua pas de le faire réagir ! Décidément, quand ce n’était pas les brûlures c’était l’étouffement ! Il vivait dangereusement en me fréquentant. Je me sentis penaud, encore plus lorsqu’il souligna que j’avais failli ruiner sa veste.

- Je… non… combien ? Pardon ! Je pensais pas que ça te ferait cet effet là.

Bon à vrai dire je n’avais pas du tout réfléchi à quel effet c’était censé faire tout court. En général Ari accueillait mes états d’âme avec une certaine forme d’amusement. Non pas que je l’imagine s’amuser à mes dépends hein, mais il était pour sûr plus doué que moi pour prendre du recul. Ce n’était pas très dur entre nous soit dit…

Lorsqu’il fut remis de ses émotions il commença à s’intéresser à ma peau, et je fronçai les sourcils. Ah bon j’avais mauvaise mine ? Bon je m’étais déjà fait ce genre de réflexion mais je pensais que c’était à cause de la lumière trop crue de la salle de bain. Ou aux horaires un peu trop extrêmes que je faisais en ce moment. Je me mis à me tâter le visage comme si ça pouvait me donner une meilleure idée de mon teint ou même l’enjoliver un peu.

- Ça se boit l’avocat ?

Demandai-je en fronçant à nouveau les sourcils. Fallait que j’arrête de faire ça. Ça allait me donner la ride du lion à force, tout le monde me le disait. Mais c’était vraiment devenu une -mauvaise- habitude.
Mais que ce soit au sujet des effets néfastes physiques ou le comportement ridicule d’un poivrot, Ari était totalement à côté de la plaque quant à ce que je traversais.

- Alors déjà non, moi je me tape pas des discussions avec des cônes de chantier…. et non non je te parle d’un truc un peu plus impactant

Mais il avait raison, c’était peut être moi qui me montrais trop cryptique. En même temps, ce n’était pas exactement facile à dire pour moi.

J’étais plongé dans mes pensées, à la recherche du meilleur angle pour approcher le problème, lorsque mon ami se mit soudainement à brandir son téléphone, me prenant une fois de plus par surprise. Je n’eus même pas le temps de préparer une autre tête que « moi à moitié flippé à l’idée de tout lui révéler et à moitié décontenancé par l’attaque surprise de selfie », que BIM, le moment fut immortalisé pour mon plus grand malheur.

- Je ne comprends pas pourquoi tu t’acharnes à ce que je sois sur tes selfies. Je ne suis PAS photogénique

Grognai-je, plongeant mon nez que je venais de plisser de contrariété dans mon frappuccino. Je tirais toujours la tête sur les photos, c’était d’ailleurs comme ça qu’on nous distinguait aisément l’un de l’autre sur le papier glacé avec Terca. En fait, à bien y réfléchir, dans la vraie vie c’était un peu pareil…

Une chape de plomb s’abattît sur moi alors que l’attention était à nouveau déviée sur mon problème. Finalement les selfies c’était peut être une meilleure discussion ? Je n’étais plus tellement certain de vouloir mettre des mots sur tout ça. Si je le disais, ça devenait réel. Bon cela dit c’était quand même déjà bien réel…

Allez Tica, prends ton courage à deux mains, deux pieds, deux bras et tout le reste, et balance ce que tu as sur le cœur. Je me penchai un peu en avant par dessus la table, faisant signe à Ari de faire de même. Pas envie que la terre entière ou même juste nos voisins de table ne nous entendent.

- La semaine dernière j’ai beaucoup trop bu à une fête organisée par le boulot et j’ai… euhm… j’ai eu une relation sexuelle avec... un homme.
 
Rien qu’à ma tête, on pouvait sans mal deviner que ça me coûtait de l’admettre. Mes doigts avaient déjà commencé à s’attaquer à la serviette en papier qui avait eu le malheur de croiser leur chemin. Elle finirait déchiquetée sans nul doute. Je me redressai un peu, balayant l’air de la main d’un geste que je voulais désinvolte mais qui était surtout maladroit.

- C’était clairement une erreur induite par l’alcool, mais… Je veux vraiment éviter que ça se sache. Je n’ai pas envie que les gens se fassent de fausses idées à mon sujet…

Ça y est le déchiquetage de serviette était entamé. Fallait dire que je ne pouvais pas faire d’origami avec ce papier là donc il fallait se rabattre sur autre chose.

- Je l’ai même pas encore dit à Terca… j’ai pas envie qu’il se fasse encore du souci pour moi.

Après l’arrivée d’Amber puis cette histoire de perte de mémoire, je lui en avais donné des raisons de s’inquiéter, et je détestais cela. Mon pauvre Terca, il se souciait déjà des problèmes de tius les désespérés du coin avec son courrier du cœur, il méritait bien un peu de tranquillité d’esprit. Je ne supportais pas de lui cacher des choses mais si ça pouvait le préserver un peu…

- Tu ferais quoi à ma place ?

Finis-je par jeter, comme un appel à l’aide à peine dissimulé.

© Vanka



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Mar 29 Juin - 14:21
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Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side

J’eus un regard mi offusqué mi blasé quand il évoque ma veste, bien plus qu’il ne l’imagine. Voyons je ne m’habille pas à Primark ! Je n’aime pas les vêtements bas de gamme que tout le monde porte, ce n’est pas assez original et tristement pas résistant qui plus est. Je me laisse le temps d’avaler correctement, ne tenant pas non plus à m’étouffer sur cette table, ce n’est pas très élégant ça. Elle vaut au moins un salaire et demi … enfin un salaire et demi du tiens pour être précis. Mais c’est bon, tout est sain et sauf ! N’ai pas peur ! Je sais ne pas me tâcher bêtement. bref, nous ne sommes pas là pour parler garde robe sinon je l’aurais directement invité chez moi. Je continuais les glouglous rigolos dans mon gobelet en levant un sourcil à sa question. Bien sûr que ça se boit.  Mais il sortait d’où ce garçon? Les magazines santé en avait fait un gros succès il y a quelques années et c’est toujours aussi efficace. Bon un peu dégueulasse je vous l’accorde, mais bon pour la santé. Je continuais de le fixer en attendant les révélations qu’il ne devait pas me dire au téléphone. Pour le moment je dois avouer être un peu déçu, rien n’était fabuleux à entendre. Fais pas cette tête dans un an tu es tout ridé et c’est pas beau … détends ton visage tu es tout crispé on dirait un sac de popcorns. et avoir un visage si mignon ridé ce n’était pas joli, surtout qu’il était tout jeune encore. Qu’il prenne exemple sur son frère, il est tellement mignon lui aussi. S’ils n’étaient pas frères j’aurais bien voulu draguer les deux en même temps moi … bref l’alcool et les cônes de chantier. J’en étais presque déçu de cette non révélation, à ce que j’avais lu de nombreuses fois sur Twitter il y avait des moments extrêmement drôles de récits de personnes en état secondaires avec ces petits trucs de signalisation. Et je m’étais déjà imaginé Tica se payer le meilleur monologue en plein Londres à une heure indécente avec un bout de plastique orange et blanc. Bref, j’attendais le point réellement important du discours car on s’ennuie. C’était d'ailleurs pour ça que j’avais voulu donner un peu plus d’impact à ce café avec un selfie. Comment fait- il pour avoir une tronche de chouette perdue au réveil sur chaque photo ? Effectivement il n’est pas photogénique le garçon, c’est un peu bête il est beau pourtant. M’enfin bref la photo était partie quand-même, content ou pas. Effectivement tu n’es pas photogénique .. on dirait un hibou surpris par une voiture .. mais c’est pas grave j’ai l’habitude de ta tête le tact …

J’avais bien fait de ne pas avaler une autre gorgée de bubble. Elle était LÀ la révélation importante. Il est sorti du placard !! … ha non visiblement vu son ton, et l’invitation à la confidence il avait encore perdu ses clés. Je me redresse un peu, pas spécialement choqué et je doute réellement que quelqu’un ici en ai quelque chose à faire de savoir ce qu’il fait de ses soirées. Je papillonne des yeux rapidement avant de reprendre sur un ton aussi classique que “passe moi le sel” Alors Tica, je n’ai pas un nombre d’expériences énorme dans ce domaine mais on ne fini jamais accidentellement dans le lit de quelqu’un. Surtout que tu as l’air d’avoir quelques petits souvenirs dont tu ne veux pas me parler. Voyons, il n’y a rien de mal là-dedans. Enfin ça dépend de ton partenaire en question, pour ma part j’aurais aimé en oublier certains.. probablement tous d’ailleurs mais on ne se retrouve jamais avec des fesses ou une … inconnue quelque part à proximité pour aucune raison. je reprends une petite gorgée avant de reprendre Et je ne tiens pas l’alcool, pire qu’une adolescente je t’assure et à aucun moment je me suis demandé “pourquoi” .. sans doute ton subconscient ? je n’avais pas spécialement de subtilité pour lui dire ce que je pensais depuis que l’on se connaissait. J’appelle un serveur pour commander un petit cookie au chocolat avant de reporter mon attention sur le brun. Il est vraiment en train de me faire une crise existentielle pour avoir eu une autre paire de fesses à côté de lui durant une nuit ? Je relève un sourcil. Je pense honnêtement, Tica, qu'il ne va pas te foutre dehors pour ça. Il n’y a aucun mal à coucher avec un autre homme, sinon je serais bien mal barré depuis mes seize ans mon pauvre lapin. allez on continue dans la subtilité, on n’est plus à ça prêt si ?

A ta place je le rappellerais … dis moi .. comment il était ? Pas uniquement physiquement j’entends, tu es assez mignon pour trouver un beau garçon … tu te souviens de son nom ? C’était où ? Tu te doutais bien que je n’allais pas rester sans questions ! et bordel que j’étais curieux de savoir qui avait bien voulu pousser la porte d’entrée de son fichu dressing plus grand que les miens réunis. Parce que clairement moi je l’aurais rappelé ce garçon, déjà qu’il y a très peu de personnes maintenant avec qui je me sentais d’envie de coucher alors si je le faisais avec quelqu’un forcément qu’il serait en tête de liste de mes appels et messages. Voyant mon cookie arriver, je m’empresse de croquer dedans en levant un regard curieux au brun. De toute façon, j'étais sans doute le plus mal placé des deux pour juger une autre personne. Ils sont bons ces petits gâteaux ici, j’en reprendrais. J’ai oublié de demander la composition… bon je pense que pour cette fois l’exception se fera, après tout est exceptionnel aujourd’hui. Allez Tica respire un bon coup et dit tout à Ari je t’écoute avec absolument toute mon attention

(c)Miss Pie



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Sam 10 Juil - 15:59
Timoty-Calixte Tessey
Interne en médecine
Timoty-Calixte Tessey
J'habite à Londres depuis le : 22/05/2021 où j'ai posté : 1838 messages et accumulé : 541 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Matthew Daddario j'ai : 26 ans et ma situation sentimentale est : en couple avec une chimère. Et amoureux. Enfin selon mon frère... J'incarne également : Major & Lincoln & Devon & Jordonovan

Stats du Perso :
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ft. @Ariès Kyros




J’avais visiblement fait un faux pas de première catégorie en demandant combien valait sa veste à en croire l’expression dépitée qu’il m’offrit en guise de réponse. J’esquissai un sourire désolé, prêt à m’excuser, mais il enchaîna tout de même avec une réponse qui me rassura -incident évité ! Par contre… Un salaire et demi ?!? Pardon ?!? Ma tête devait parler pour moi sur le coup, même pas besoin de m’exclamer. Minute, comment il connaissait mon salaire exactement ?! Bah, j’avais dû le lui dire une fois. Ou Terca.

- Tant mieux, je m’en serais voulu.

Répondis-je dans un sourire. Même si techniquement, ce n’était pas directement ma faute. Je ne pensais pas que mon annonce lui ferait cet effet, sinon j’aurais attendu que le bubble tea soit loin de ses lèvres pour balancer l’information. Heureusement, Ariès n’était pas homme à s'appesantir trop longtemps sur un sujet, c’était même plutôt l’inverse ! Parfois, j’avais du mal à le suivre alors qu’il sautait du coq à l’âne à la chèvre en faisant un détour par le lapin et le cochon. Non seulement je n’étais pas multitâche, mais en plus il ma fallait du temps pour passer d’une tâche à l’autre, alors forcément…

Ah non ! Il allait pas s’y mettre lui aussi ! C’était pas la première fois qu’il me faisait la réflexion, ou que quique ce soit me la faisait, mais depuis que j’avais réalisé que je faisais ça tout le temps, j’arrivais à m’autoperturber dès que je sentais mes sourcils commencer à s’infléchir. C’était une vraie torture mentale.

- Je sais, tout le monde me le dit, mais c’est plus fort que moi...

Grommelai-je, sentant déjà mes sourcils faire des siennes. Allez hop, petit massage inter-sourcillaire pour détendre tout ça, c’était mon nouveau tic dès que je sentais venir le froncement. Ca ne m’empêchait pas de continuer à le faire, mais ça éviterait peut être la fameuse ride du lion, non ?

- C’est crispé un sac de popcorn ? Mais je te jure j’essaye de me détendre, je sais que c’est pas joli mais...

Mais rien. C’était comme si mes sourcils avaient leur propre volonté, j’arrivais pas à les contrôler moi. Je savais pas comment Terca faisait pour toujours avoir un visage si détendu et souriant, c’était miraculeux à mon sens. Bon de toute façon les petits miracles, c’était vraiment la spécialité de mon frère.
Et donc après le sac de popcorn, le hibou surpris… Dis donc, c’était ma fête aujourd’hui ou quoi ? Heureusement que je n’étais pas du genre susceptible hein parce que quand même, j’aurais pu finir par me vexer. Non mais c’est vrai quoi, c’était quoi ces commentaires…

- Oui bah si tu me prenais pas en photo, j’aurais pas l’air d’un hibou, voilà.

Grommelai-je en me renfrognant un peu. Ouais. C’était vraiment une chance que je sois pas susceptible de nature. Avec tout ça, on arriva malgré tout à aborder le fameux sujet que j’avais sur le coeur depuis plusieurs jours et pour lequel j’avais fait venir Ari ici. Ma première révélation lui avait semblé, à juste titre, bien insuffisante, et je me retrouvais donc à essayer d’étayer un peu mon histoire même si c’était un sujet d’embarras intégral pour moi. Presque une torture. Je finis néamoins par balancer l’information… qui semblait lui faire le même effet que si je lui avais annoncé que j’avais cuisiné des carbonaras la veille -quoique non, il aurait sûrement PLUS réagi avec les carbos en me disant que fallait pas s’étonner après si j’avais la peau grasse.

Je ne savais pas si je devais me trouver soulagé ou outré que ça lui passe tellement au dessus. Dans le doute, je choisis de n’être ni l’un ni l’autre, me contentant de guetter ses commentaires ou conseils. Ah en tu parles d’un commentaire ! Non mais fallait arrêter de croire que j’avais voulu quoique ce soit de ce qui était arrivé hein ! Merde quoi, qu’est-ce qu’ils avaient tous avec leur “on n’atterrit pas dans le lit de quelqu’un par accident”. Ben si ! Et c’était bien le souci ! Ah ben voilà, je refronçais les sourcils. Et pas à moitié là en plus. Tant pis pour la ride du lion, c’était le dernier de mes soucis là. J’ouvris la bouche, prêt à répliquer, mais il enchaîna presque tout de suite… Comment ça mon subconscient ?!

- C’est bien pour ça que je te dis que j’ai un problème avec l’alcool.

Grognai-je, reposant ma boisson pour croiser les bras sur mon torse.

- Parce que moi, clairement, je voulais pas de ça, et j’en veux toujours pas ! Je sais pas pourquoi tout le monde s’imagine que ça vient de je ne sais quel sentiment réprimé. Je suis juste. Pas. Attiré. Par les mecs. C’est pourtant pas compliqué...

J’avais l’impression que ce concept échappait à tous les gens à qui j’en parlais. bon j’en avais pas parlé à grand monde à vrai dire… Heureusement que Yuth me comprenait, c’était bien le seul. Le peu de gens à qui j’en avais parlé allaient s’imaginer des choses à mon sujet qui étaient clairement fausses. C’était frustrant, d’avoir l’impression que personne ne vous comprenait ou même n’essayait de vous comprendre. J’avais eu bon espoir qu’Ariès garde un esprit ouvert sur le sujet mais au final, il me servait le même baratin que Sequoia. A croire qu’ils s’étaient donnés le mot !

Le serveur qui vint prendre la commande d’Ari nous interrompit dans notre discussion, ce qui me laissa encore plus le temps de ruminer. C’était une très mauvaise idée d’en parler avec des gens, en fait. J’aurais dû m’en tenir aux forums où je pouvais au moins poster anonymement. Je n’était de base pas à l’aise pour sociabiliser, mais alors lorsqu’il s’agissait en plus de parler de mes problèmes… Ouais, belle idée de merde. Bon j’allais quand même pas me lever et partir, c’était malpoli, et je n’avais pas envie de me fâcher avec Ariès, même si là tout de suite j’aurais préféré ne pas avoir à me justifier encore une fois.

Le serveur repartit et je sentis le regard de mon ami se poser sur moi, signe qu’il allait sans doute revenir sur le sujet. Hein mais qu’est-ce qu’il me racontait là ?!

- Evidemment qu’il ne me foutra pas dehors, c’est mon frère !

M’offusquai-je presque que Ari puisse croire que je pensais ça de Terca. Jamais de la vie !

- C’est pas pour ça que je ne lui en ai pas parlé. C’est pour pas l’embêter avec mes problèmes, c’est tout.

D’autant que je lui causais assez de soucis comme ça, entre mon comportement bizarre et les tensions à la maison avec Bamby, je n’avais pas envie d’en remettre une couche avec mes états d’âme en plus. Et Ariès qui ne semblait vraiiiiiment pas comprendre le fond du problème. En fait il avait presque l’air de trouver que c’était une bonne nouvelle ?! Desfois j’avais du mal à comprendre ce qui se passait dans la tête de mon ami. Souvent, en fait. Et l’inverse devait être aussi vrai, d’ailleurs.

- Ah mais j’ai absolument pas besoin de le rappeler. C’est bien là tout le problème. Il a accepté de ne parler à personne de ce qui s’était passé à condition que je passe 5 nuits avec lui. A regarder netflix, je crois.

Enchainai-je dans un soupir. Rien que d’y penser, je me disais que c’était n’importe quoi. Mais un n’importe quoi qui semblait avoir réveillé la curiosité d’Ari. Il dut sentir que j’hésitais à en dire plus, car il tenta de m’encourager comme il pouvait tout en croquant dans son cookie. Personnellement, évoquer toute cette histoire avait suffi à nouer mon estomac, impossible d’y mettre quoique ce soit.

- Il est...

Commençai-je, sans avoir la moindre idée de ce que j’allais dire. Comment était-il, exactement ?

- … bizarre. Taquin. Pas dans le bon sens du terme. Et... un peu surprenant, je sais pas.

Ah non parce que ces petites blagues juste pour me voir sursauter, c’était vraiment pas cool ! Et j’étais bien content qu’il ne veuille pas avoir une description physique du bonhomme, parce que je n’avais pas du tout envie de me le remémorer. Ca allait remuer des trucs. Comme ces putains d’yeux qui m’avaient hanté hein. Ah ben voilà, ça remuait déjà des trucs ! Satané Sequoia Fleur là. Qui s’appelait Sequoia Fleur d’abord ?!

- Il s’appelle Sequoia. Parce qu’en plus du reste, il a un nom qu’on n’oublie pas. Tous les moyens sont bons pour me prendre le chou je te jure...

© Vanka



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Lun 12 Juil - 20:25
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Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side

Mamà Mia que tu es compliqué Tica … simple et compliqué à la fois. Déprimant également. Pourquoi t’acharnes-tu à penser que chacun est rangé dans des cases. Je ne suis pas psy et je t’assure que je n’ai rien d’un psy pour le coup, mais tu sais, tu devrais vraiment essayer d’arrêter de te braquer dès qu’on te dit quelque chose. Regarde, tu as le droit d’être autant gay que bi ou pansexuel ou amateur de chaussettes à pois jaunes que tout le monde s’en ficherais. je tapotais la table pour accaparer son attention du mieux possible, en réalité j’étais un petit peu blessé qu’il refuse cette éventualité comme si c’était une véritable honte. Enfin non, j’étais blessé. Je ne comprends toujours pas comment ni pourquoi les gens puissent imaginer que c’est quelque chose à cacher sous l’oreiller. Je mordille ma paille avec un petit agacement très perceptible Tica regarde moi, est-ce-que je te fais honte ? Est-ce-que je te dégoûte ? … Non parce qu’au cas où tu n’ais pas percuté c’est marqué “gay” sur le coin de ma tronche hein.  En lettres énormes avec un néon multicolore qui plus est. Vraiment revoit tes manières de présenter les choses, c’est vraiment interprétable pour les autres. et oui j’étais un peu vexé qu’il se sente si offusqué à l’idée de pouvoir, éventuellement, être attiré par un autre garçon. Je ne pensais pas cela uniquement parce qu’il me plaisait quand-même beaucoup, mais parce que merde … il faudrait songer à évoluer un peu.  Et j’aime aussi les chaussettes à pois si tu veux savoir et je me redressais sur mon siège comme une vraie diva qui affichait clairement son agacement au peuple autour d’elle. Je prends une bonne aspiration sur ma paille, pour terminer mon gobelet, sans lâcher le regard du brun. Alors là mon petit lapin tu ne vas pas t’en tirer si facilement. Alors pourquoi tu ne lui dis pas ?  Donc moi c’est pas “important” parce que je suis “que” un mec sympa mais ton frère t’as pas envie qu’il sache. Mais achète toi un peu de cohérence et de bon sens bon sang, je te jure que ça te ferait du bien. T’es incroyable. Au pire il te demandera depuis quand et au mieux il te demandera ce que tu voudras manger le soir. Terca est gentil ! Et crois-moi qu’il ne le prendrait pas mal. C’est si agaçant les gens qui ne veulent pas assumer ce qu’ils font …. et dans tous les domaines. La politique de l'autruche, ça va cinq minutes Tica, tu n’as plus douze ans. voilà princesse Ariès est vexée. Vous êtes JUMEAUX tu veux quoi de plus ? Secoue toi le cocotier mon grand !!! Tes problèmes sont aussi les tiens, il est là pour te soutenir et t’aider. levant les yeux au ciel comme s’il venait de m’annoncer qu’il croyait à la terre plate ….. attendez….  il en est capable.

Mais c’est très bien de passer cinq jours devant Netflix. Même si je préfère Netflix and Chill me concernant si c’est avec un beau garçon, mais passons. Nouveau regard complètement blasé et papillonnage de cils en direction du plafond. Oh quelle torture que d’être invité par un gentil garçon sûrement incroyablement mignon pour regarder Netflix. Vraiment quand j’aurais trois minutes je pleurerais sur ton sort. le gros sel est de retour. Parce que moi je n’avais pas vraiment connu ça lors de mes premières relations, enfin même pas vraiment. Je ne comprenais pas Timmy, sincèrement, ce mec aurait été un sale con il n’aurait même pas cherché à le revoir ou à lui proposer un deal assez sympathique. Et puis ça se trouve le mec veut vraiment juste un pote avec affinités de temps en temps, comme moi en soit. Enfin sauf que des affinités j’en ai pas des masses, ça ne se bouscule pas au portillon quoi. Plus il me sort des adjectifs plus je sens mon visage s’affaisser. Bizarre … mauvais en taquinerie ? .. Il est à deux doigts de m’annoncer qu’il a les pieds palmés ou quoi ? Surprenant ? Mais il s’est fait qui au juste ?  Je commence à grignoter mon cookie fraîchement reçu sur ma table avant de manquer de m’étouffer sur place en écoutant le prénom du concerné. Toussant d’ailleurs assez vivement à cause d’une petite noisette mal passée. Il va définitivement me tuer ce con. Une fois le morceau de biscuit avalé, j’éponge mes petites larmes de panique avec ma serviette en papier. Clignant des yeux aussi vite qu’une fille dans les pubs pour les mascaras. Pardon ?! Oh shit. Bordel de merde. Et il OSE être aussi désagréable ou du moins pas gentil ? Non mais … non.

Pardon, une noisette mal passée … happens t’en fais pas. J’ai une gorge assez sensi… oublie. il va encore s’imaginer des trucs sales si je finis cette phrase. Je me reprends comme je peux avant de le fixer d’un air réellement accusateur De la part de quelqu’un qui s’appelle Timoty-Calixte, je trouve ça extrêmement gonflé de critiquer le prénom d’une personne que tu connais à peine. est-ce-que je suis vexé qu’il ai été assez méchant avec mon rainbow-boy attitré ? Absolument.  Non mais on marche sur la tête, c’est l’un des garçons les plus gentils qui parcourt Londres et il ose le trouver bizarre, et je ne sais quoi d'autre. Tu connais ton problème Tica ? Ta susceptibilité. Vraiment bosse dessus, tu vas vraiment t’attirer des emmerdes. Je te dis ça en tant qu’ami, mais vraiment … ne te montre pas si peu tolérant et renfermé sur toi-même. Moi je te conseille simplement d’accepter ces soirées et puis on ne peut pas craindre une personne qui à un nom aussi joli hein ? Et c’est le petit bélier qui te le dis parce que oui, mes parents avaient eu un souci avec l’astrologie à ma naissance, j’étais passé à “ça” de Léo mais non, Ariès c’était mieux. Enfin bref, amuses toi, t’es un grand garçon, je sais pas buvez du thé et mangez des glaces à la framboise ensemble, il ne va peut-être pas te sauter dessus et puis vu que tu étais torché c’était peut-être toi qui lui a sauté dessus. Comme tu me l’as dit, tu ne savais pas ce que tu faisais ouais voilà on va lui chercher des excuses.

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Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   Mer 28 Juil - 16:07
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J'habite à Londres depuis le : 22/05/2021 où j'ai posté : 1838 messages et accumulé : 541 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Matthew Daddario j'ai : 26 ans et ma situation sentimentale est : en couple avec une chimère. Et amoureux. Enfin selon mon frère... J'incarne également : Major & Lincoln & Devon & Jordonovan

Stats du Perso :
Mon pouvoir / Ma compétence est: Artiste Faussaire
et mon niveau est de: 3
Malus:
Artefact(s): Aucun
Ma 2eme compétence est:
et mon niveau est: 0
Ma 3eme compétence est: rien
et mon niveau est :: 0
Par rapport au rhume des pouvoirs :: Epargné(e) / Non concerné(e)



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Je me renfrognai un peu aux dires d’Ariès. Je n’étais pas compliqué. Et je n’étais pas simple d’esprit. Et comment ça déprimant ?! Hé ! Mais c’était méchant de dire ça… Et puis moi j’aimais bien les cases, c’était rassurant les cases… Ca donnait un cadre, c’était quelque chose de fixe, de fiable. Je n’voyais pas le mal des cases. Moi elles m’aidaient beaucoup. A l’inverse, l’absence de cases avait tendance à m’angoisser. Ca finissait en anarchie, ce genre de trucs.

- Eh ben si tout le monde s’en fout… qu’on me laisse juste être hétéro ! Je demande pas grand chose ! Tout le monde peut bien être ce qu’il veut, je veux juste qu’on n’arrête de me dire ce que je suis ou ne suis pas.

Grommelai-je alors que mon visage se tordait de plus en plus en moue boudeuse. En face de moi, Ari s’était mis à mordiller sa paille, et pour l’avoir déjà vu à l’oeuvre, je savais que c’était signe qu’il s’agaçait. Ok. Super. Donc moi je faisais la tête, et lui il s’énervait. C’était pas comme ça que j’avais imaginé cette conversation. Bon en vrai, je ne l’avais pas tellement imaginée, je m’étais juste dit qu’il aurait sûrement de bons conseils pour moi. Mais ça, ce n’était pas de bons conseils. C’était… de l’acharnement à vouloir me faire admettre des choses fausses. J’allais vraiment finir par croire que Yuth était la seule personne véritablement capable de me comprendre. Comme toujours lorsque je sentais la contrariété pointer le bout de son nez, je commençais à me fermer comme une huitre. Ari me demanda de le regarder, et j’obtempérai, plantant mes yeux dans les siens, réprimant une envie de plisser le nez, ce tic nerveux qui indiquait que j’étais vexé ou contrarié.

Je ne pus le laisser finir sa phrase avant d’intervenir, révolté par ce qu’il venait de dire.

- Quoi ?! Mais non !

Protestai à l’éventualité qu’il puisse me faire honte ou me dégouter. N’importe quoi ! Bon par contre il n’était pas obligé de parler aussi fort et de crier sur les toîts qu’il était gay hein… D’ailleurs j’en savais rien qu’il était homosexuel moi. Enfin si, je le savais, mais je n’avais jamais vraiment creusé le sujet… Je secouai la tête, un peu dépité par la tournure que prenait notre échange.

- Mais non mais tu aimes qui tu veux, fais ce que tu veux…

Répondis-je, tout penaud. Il ne comprenait visiblement rien à ce que j’essayais de dire, c’était une catastrophe… Et le voilà qui se redressait sur sa chaise, il me faisait l’effet d’un animal qui essayerait d’en impressionner un autre. Ca marchait plutôt bien, parce que moi je me trouvais à me recroqueviller presque imperceptiblement, craignant la suite de la douche froide. Et elle fut gelée. J’ouvris la bouche à mi-chemin de ses remontrances, mais rien n’en sortit. Et puis je sentis l’énervement se réveiller. Parce que qu’on insinue que je PUISSE penser que Terca n’était pas gentil, ou pas là pour m’épauler, ou quoique ce soit de négatif d’ailleurs, ça me mettait hors de moi. Mes doigts se serrèrent sur les accoudoirs alors que mon regard s’assombrissait.

- Retires ça tout de suite ! Jamais je ne penserais ça de Terca. Jamais ! Tu m’entends ?

Ce fut mon tour de marteler la table avec mon index. Mais y avait des choses à ne pas insinuer. Ou dire. Et la suite n’allait pas arranger les choses. Je n’aimais pas bien le sarcasme. Une fois sur deux je ne le comprenais pas, une fois sur deux je trouvais ça blessant. Je serrai les dents et ne répondis pas, baissant les yeux par terre. Ca virait au cauchemar. Je sentais mes épaules se tendre à l’extrême, au moins de m’en faire mal. Alors nécessairement, tout passer de travers. Même les noisettes dans la gorge d’Ari, c’était dire !

- Je n’ai pas critiqué son prénom, j’ai dit que ça ne s’oubliait pas...

Grondai-je, perdant toute capacité à communiquer de manière civilisée. Et je n’étais pas susceptible bordel ! C’était les gens qui ne savaient pas comment s’exprimer sans être blessant, bon sang. Il se rendait compte de ce qu’il me disait au moins ? J’ignorais que j’étais venu ici pour mon procès. Je fermai les yeux, fort, massant ma glabelle du bout de mes doigts. Pour le coup, ce n’était pas le froid du frappuccino qui tapait, plutôt les commentaires du blondinet. Je rouvris les yeux alors qu’il me balançait mes 4 vérités -ou peut être plus. Je me penchai, déposant mon frappuccino sur la table.

- Bah tu sais quoi, je vais faire tout ce que les gens intolérants et renfermés font : je vais clore la discussion.

J’étais vexé comme un poux, touché en plein dans ma fierté, mais aussi dans mon coeur. Et je n’avais pas envie d’entendre le reste de son opinion sur moi. J’avais le dos large, et ce n’était pas la première fois que j’encaissais l’avis des autres, je savais que j’étais loin de faire l’unanimité, mais là je n’avais pas la force d’en entendre plus.

- Bon après-midi Ariès. J’espère au moins que le cookie est bon.

Conclus-je dans un soupir, ramassant mes affaires pour partir de là au pas de course. J’avais la gorge serrée, la mâchoire tremblottante, et les yeux humides -de colère, assurément- et un besoin urgent de rentrer chez moi, de serrer mon frère dans mes bras, et d’essayer d’oublier que je venais probablement de foutre en l’air l’une des rares amitiés que j’avais réussi à nouer.
© Vanka



Sujet: Re: Ferme la porte, t'as la pookie dans l'side [ft Ari]   
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