Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou]
Sujet: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Sam 24 Avr - 23:29
Lincoln Murphy
Fantôme hantant le forum - Ouuuuh....
J'habite à Londres depuis le : 27/03/2021 où j'ai posté : 2083 messages et accumulé : 498 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Andy Biersack j'ai : 28 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec la plus merveilleuse des chaussures ♥ J'incarne également : Le tonton de ma petite soeur, en quelque sorte, mon beau frère aussi aimable qu'une porte de prison, le frère de mon patron qui a l'air de sortir de bisounoursland, et l'adjoint de ma meilleure amie
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Memotransformation et mon niveau est de: 3 Malus: Oubli, mélange des souvenirs Artefact(s): 1 Copper Corn Ma 2eme compétence est: Investigation et mon niveau est: 3 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Forme aggravée
Like a missile on a mission
Elle m’alpaga juste avant que je ne puisse filer, et je savais déjà ce qu’elle allait me dire...
- MURPHY ! Demi-tour, marche, et direction cette cabine pour enfiler ton costume !
Le roulement d’yeux partit tout seul, impossible de le retenir… Evidemment, il fallait qu’on vienne me pomper l’air avec ce fichu costume. Est-ce qu’on m’avait demandé mon avis avant de me coller la bâche cirée de la piscine des voisins en guise de tenue ? Non. Est-ce qu’on m’avait demandé si j’aimais le blanc ? Non. Pas besoin. Il était CLAIR que je n’aimais pas le blanc, je ne m’habillais littéralement qu’en noir, qu’est-ce qu’il fallait de plus ? Une pancarte lumineuse ? Désolé, ça jurerait avec le reste. Est-ce qu’il fallait vraiment parler de cet atroce bandeau que je devais glisser sur mon front ? On ne devrait pas avoir à en parler. Personne ne devrait avoir à porter ça. Mais Joan, la costumière, n’était ni observatrice, ni très ouverte aux suggestions. Et le résultat de cet entêtement, c’était mon costume.
- Joan… C’est une mission de DISCRETION. Ce qui veut dire que un, je n’y vais pas pour représenter le SHinc, et donc pour pavaner dans ce costume laid à mourir. Deux, la mission n’ayant pas lieu en pleine Sibérie, le blanc, c’est tout sauf discret. Ah et trois, aujourd’hui il ne pleut pas, donc pas besoin de la combinaison en cirée pour me garder au sec, merci...
Mais parler à Joan, c’était comme parler à un mur. En pire, parce que le mur n’écoute pas, mais il ne parle pas non plus.
- Blablabla… des mots, des mots, mais toujours pas de sexy costume en cours d’enfilement !
Devant mon regard noir qui valait tous les “vas te faire voir” du monde, elle crut bon d’ajouter :
- De toute façon il est hors de question que tu y ailles avec ton espèce de manteau avec toute cette ferraille qui sort dans tous les sens...
Aïe, mes pauvres oreilles n’avaient vraiment pas besoin d’entendre ça… Joan ne connaissait de toute évidence rien à la mode, ce qui était malheureux pour une costumière. Mais enfin… La bonne nouvelle, c’était qu’elle aboyait beaucoup et agissait peu, donc j’allais juste finir par faire ce que je faisais toujours : tourner les talons et l’ignorer. Et je le fis. J’étais passablement de mauvaise humeur suite à cette désagréable entrevue, mais la bonne nouvelle, c’était que pour une fois elle n’avait pas essayé de m’enlever mon manteau de force. En même temps, la dernière fois qu’elle avait essayé de le faire, je m’étais tapé une telle crise de panique qu’elle avait fini avec mon coude dans le nez, alors je suppose que le message était passé involontairement…
En tout cas ça, c’était fait. La prochaine étape, c’était d’aller récupérer mon binôme de mission. Ezra Spillmaeker… Franchement, j’ignorais qui était en charge de pairer les gens pour les missions, mais cette personne n’était pas si bien renseigné… Sans être de notoriété publique, notre petite guéguerre était relativement connue dans le bâtiment. Il fallait dire qu’il y avait eu des témoins de quelques échanges, de quelques invasions de post-its, de quelques dévissages de vis de chaise à roulette… Et SHinc n’était pas une entreprise bien différente des autres sur un point en particulier : les gens ADORAIENT commérer. J’avais même entendu des gens du service technique supposer que Ezra était en fait mon ex et que je m’acharnais sur lui pour me venger de m’être fait larguer. Ce qui était clairement un ramassis de n’importe quoi. Déjà parce que je m’entendais bien avec tous mes exs, littéralement. Ensuite parce que Ezra était aussi sexy qu’il n’était insupportable donc… No way. Et enfin parce que… qui se vengerait de son ex comme ça exactement ?! Et depuis quand il fallait une raison pour faire des blagues à quelqu’un ? Desfois, j’avais l’impression que seul Klaus comprenait mon humour…
Je me pointai à l’étage où étaient entassés les bureaux des détectives du SHinc d’un pas décidé. Je ne portais clairement pas SHinc dans mon coeur, mais je n’avais pas le choix de travailler pour eux ou non, alors quite à le faire… Je préférais largement qu’on m’envoie sur le terrain plutôt que d’être coincé au QG à recevoir des cours de “bien paraître” et “bien communiquer”. Sauf peut être quand le cours était avec Mallory, et qu’elle me ramenait des pâtisseries. Mais ça restait suffisamment rare pour ne pas me réjouir de ces coachings à la noix. Et puis, pour une fois, j’allais peut être pouvoir me rendre utile SANS avoir la sensation d’arnaquer les gens, et sans fourrer encore davantage mon pauvre cerveau déjà plein à rabord. Somme toute… c’était donc plutôt une bonne chose.
J’arrivai donc au bureau d’Ezra, me plantai devant lui, droit comme un i. Ma main droite, jusque là plongée dans la poche de ma veste “avec pleins de ferrailles qui sortent partout”, en sortit, tenant une petite capsule de café haut de gamme, que je présentai à mon binôme du jour, avant de venir la poser sur son bureau. A distance respectable de lui, histoire qu’il n’est pas idée de venir s’en emparer trop vite et que nos mains se touchent. Ce n’était pas le moment de faire une crise d’angoisse.
- Je viens en paix.
Déclarai-je en guise d’accompagnement à cette généreuse offrande, zappant les formalités de politesse. De toute façon j’étais à peu près certain que “les politesses” n’allaient pas influer l’avis d’Ezra à mon sujet, ni en bien, ni en mal, alors pourquoi s’encobmrer… Quant à la fameuse offrance… Inutile de préciser qu’elle était directement issue de la collection de capsules que je lui avais volées la semaine dernière, bien sûr. Il devrait les mettre sous clef. D’ailleurs, est-ce qu’il ne l’avait pas fait depuis ?
- Donc… Un gang à démanteler avant même qu’il n’existe vraiment ? C’est le moment de me montrer que tu es un vrai détective, et pas juste un emmerdeur qui a posé sa tasse à café et ses fesses ici parce qu’il a vu de la lumière.
Hé, j’avais attendu ma deuxième réplique pour sortir des vacheries ! C’était bien un geste de paix, ça, non ? Rangeant ma main à nouveau dans ma poche -c’était plus sûr pour éviter les contacts- je lui offris mon plus beau sourire moqueur.
- J’ai été sympa, j’ai même été affronter l’abominable machine administrative du service des missions pour aller récupérer le dossier qu’ils ont monté pour nos beaux yeux.
J’agitai le dit-dossier, à savoir une tablette, avant de le poser aussi sur son bureau, et de ranger bien sagement ma main.
- J’y ai jeté un oeil. Ils ont réussi à le géolocaliser dans une zone d’environs 1km². Ca reste grand... Alors soit tu as une idée pour rétrécir le périmètre, soit on est partis pour le porte à porte. Tu préfères quoi ? La version boy scouts qui vendent des gateaux pour leur voyage scolaire ou les témoins de Jehovah ? Oh... ou alors le calendrier des Détectives du SHink ?
Ezra avait une bonne tête de vendeur, cela dit. Il pourrait sûrement vendre des assurances vie à de vieux grabataires avec sa gueule d’ange. Mais s’il avait des trucs et astuces de détective pour nous épargner ça, je n’irais pas cracher dans la soupe. D’autant que moi, je passais nettement moins bien comme vendeur au porte à porte… Et je faisais généralement peur aux grabataires. Et aux enfants. Et aux mères de famille. Bref, vous voyez le tableau.
Vanka
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Sam 1 Mai - 15:09
Ezra Spillmaeker
Fondateur de Pandora Investigation / Détective du SHinc
J'habite à Londres depuis le : 17/04/2021 où j'ai posté : 1704 messages et accumulé : 607 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Jack Falahee j'ai : 31 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec Mallory J'incarne également : Klaus, Terrence-Caelan, Adèle et Ezéchiel
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Je détecte les mensonges au niveau 1 et je peux te forcer à te confier au niveau 2 et mon niveau est de: 2 Malus: Au niveau 2, mes émotions se calquent sur celles de mon interlocuteur une fois mon pouvoir activé Artefact(s): Anneau de Gygès Ma 2eme compétence est: et mon niveau est: 0 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Epargné(e) / Non concerné(e)
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Ezra & Lincoln
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Qu’est-ce que Mallory foutait à papoter avec Miracle Medecine au juste ? Elle avait l’air vachement emballée, quand même. Je veux dire, y’a la tête que tu fais quand t’as un rendez-vous professionnel, et y’a aussi le sourire tout heureux de quand t’es à l’aise avec quelqu’un. Bon évidemment, on parle de Mallory, aussi, est-ce qu’il y a des gens qui peuvent vraiment l’intimider ? Je crois pas. Je suis sûr qu’elle trouverait le moyen de tenir la jambe au frangin en lui tapant la causette malgré son air de constipé qui a chopé une indigestion. Mais quand même, elle m’a semblé bien proche de lui… enfin “proche” tout est relatif quand on sait que le mec se tient toujours à quinze kilomètres des gens, hein, mais je me comprends. C’est sa jolie gueule qui l’intéresse ? Franchement, les gens en font tout un plat. Tu parles d’une bouille d’ange, il a juste une tête de gros poupon ! Qu’est-ce qu’elles lui trouvent, toutes ces filles ? Je suis bien plus beau gosse, sans vouloir me jeter des fleurs. C’est limite vexant de penser que Mallory puisse le trouver beau alors qu’elle me disait tout le temps que j’étais sexy - bon peut-être pas tout le temps, d’accord. Enfin bon, elle fait ce qu’elle veut aussi, hein, je m’en fous. Après tout, ça me regarde pas.
Je reporte mon attention sur mon écran d’ordinateur en portant ma tasse à mes lèvres. Ce café est pas mal, finalement, ça a du bon d’avoir dû en racheter en catastrophe parce qu’un petit con a pillé ma précieuse réserve. Et pour quoi ? Juste pour me faire chier évidemment, c’est pas comme si lui en buvait, du café ! Et même s’il en prenait, il est sûrement incapable de faire la différence entre un bon café et un café digne de pisse de chien, donc ce serait du gâchis. J’espère que mes capsules ont au moins servi à un amateur qui savait apprécier les bonnes choses ! Quel emmerdeur, celui-là. M’enfin je m’en fous, il perd rien pour attendre. Je me suis arrangé avec Joan pour mettre la main sur son costume en faisant genre qu’on m’avait envoyé pour réparer l’émetteur GPS du costume - je sais même pas si y’en a vraiment un - et j’ai foutu du talc à l’intérieur, histoire que ce soit bien désagréable la prochaine fois qu’il le mettra. Normalement il devrait pas s’en rendre compte tout de suite… ça lui apprendra à ce petit con ! J’en jubile d’avance.
Dire qu’on m’a collé en mission avec lui… Avec un peu de chance, il va enfiler son costume et j’aurais droit à sa réaction en direct ! S’il se pointe avec, je me fous de sa gueule - même si ce serait vraiment pas pratique pour notre mission. Sérieux, Joan pouvait pas faire pire en le créant ! En plus, ça jure avec ses piercings. On dirait un boys band du siècle passé avec sa toile cirée blanche, là. Et son bandeau !! Comment est-ce qu’on peut seulement penser à coller un accessoire aussi ridicule à un super héros ? Enfin, vu la façon dont Joan a rigolé en sortant le costume, y’a moyen qu’elle l’ait grave fait exprès, en fait. Faut dire qu’il cherche la merde avec son attitude, aussi… Je suis lassé d’avance de savoir que je vais passer du temps avec lui. En plus, c’est quoi cette mission ? Comment ils veulent qu’on arrête un gang à nous tout seul ? Je pige pas pourquoi ils ont pas filé ça à quelqu’un d’autre… Chercher des renseignements, O.K. pour moi mais de là à empêcher la formation d’un gang… Enfin d’un autre côté, je suis jamais contre un peu d’action et au moins, ça me donnera un bon prétexte pour fuir mon bureau du SHinc.
Je vide ma tasse en survolant un mail quand ledit petit con passe la porte de mon bureau - et sans frapper, bonjour la politesse. Je lève les yeux alors qu’il se plante devant moi, lui, ses tatouages, sa veste digne d’un métalleux et son air insolent. Il a raté sa vocation, ce type, il a plus l’air de sortir du gang de Maj que du SHinc. Est-ce que Major accepterait "cure-dents" comme nom de code ? C’est pas vraiment un couteau mais ça pique… et ça collerait bien à Linc.
Je hausse un sourcil en le voyant tendre le bras pour poser devant moi une capsule de café. Ma capsule de café. C’est ça, fous-toi de ma gueule. Gage de paix… Il va se retrouver avec son offrande dans un certain endroit de son anatomie et là, on pourra parler de paix ! J’ignore superbement son geste et mes sourcils s’envolent un peu plus haut sur mon front. Il me cherche, lui. Vraiment. Je croise les bras.
- Je crois que t’es un peu mal placé pour parler d’emmerdeur, réponds-je d’un ton acide, vexé. C’est pas moi qui passe mes journées à rien foutre à par chercher la merde et jouer au parfait petit pantin, hein.
Non mais. Attends, ça fait plus de dix ans que je suis détective, je sais encore y faire ! Sinon mon cabinet privé aurait mis la clef sous la porte depuis belle lurette. Je me penche sur mon bureau pour prendre la tablette qui récapitule les infos. Pour le coup, c’est cool qu’il soit passé la prendre, c’est toujours un beau bordel côté administratif… Évidemment, je l’ai pas attendu pour commencer à bûcher, contrairement à ce qu’il a l’air de penser, je fais bien mon boulot, moi. Mais comme j’avais pas encore le dossier, j’ai juste fait avec ce que j’avais et j’ai pas eu le temps d’approfondir.
- Ah, cool, ça nous évitera de perdre quinze ans.
J’allume la tablette et je fais défiler les infos, m’arrêtant sur la zone géographique désignée avant de relever à nouveau les yeux vers lui.
- Tu veux pas t'asseoir, déjà ?
Je vais me dévisser la tête, moi à force. Et puis on va pas partir direct et c’est pas en restant debout qu’il va grandir davantage - surtout qu’il a pas besoin de ça. Je repose la tablette et je prends une feuille sur laquelle est imprimée la fameuse zone délimitée. J’y ai surligné deux rues que je montre à Link.
- Puisque certains, contrairement à ce que tu as l’air de croire, ne se tournent pas les pouces, j’ai déjà réduit la zone, en fait. J’ai une connaissance qui me devait un service, je lui ai demandé de retracer l’IP du posteur. C’est pas super précis, mais déjà, ça réduit la zone à ces deux rues. Donc déjà, on peut éliminer le reste. Dans la zone, y’a des commerces, deux maisons abandonnées, des habitations et quelques immeubles. Je pense qu’on peut virer les deux maisons en ruine, ce serait pratique pour eux pour la place, mais ça attirerait l’attention si plein de gens entraient dans une baraque supposée être vide… Enfin, ça coûte rien de vérifier, tu me diras. Mais avant d’enfiler ta tenue de boy scout - tiens d’ailleurs, je suis déçu, t’as pas ton super costume… - on va déjà interroger les habitants du coin. Ils ont peut-être vu des trucs qui pourraient nous éviter de quadriller toute la zone à l’aveuglette.
Ah ces amateurs qui y connaissent rien…
:copyright: Aelyne
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Lun 3 Mai - 20:33
Lincoln Murphy
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J'habite à Londres depuis le : 27/03/2021 où j'ai posté : 2083 messages et accumulé : 498 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Andy Biersack j'ai : 28 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec la plus merveilleuse des chaussures ♥ J'incarne également : Le tonton de ma petite soeur, en quelque sorte, mon beau frère aussi aimable qu'une porte de prison, le frère de mon patron qui a l'air de sortir de bisounoursland, et l'adjoint de ma meilleure amie
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Si j’espérais sincèrement que mon offrande -qui n’était en vérité qu’une juste restitution à son propriétaire- allait transformer Ezra en être aimable et sympathique par magie ? Non. Enfin, une toute petite partie de moi l’avait peut être secrètement espéré, mais comme j’étais plutôt un abonné aux désillusions, la chute ne serait pas non plus trop longue, et la rencontre avec le sol assez pressentie. Il fallait aussi dire qu’il y avait un monde entre supporter quelqu’un au bureau -surtout quand le supporter consistait à lui faire des blagues qui ne pourraient faire rire que Klaus à part moi je crois… Même si j’avais pas encore réussi à voler les lacets d’Ezra- et le supporter en mission. Moins d’occasion de le pourrir, plus d’occasion d’y rester si on ne prenait pas la chose assez au sérieux.
Mais entre nous soit dit, je me demandais parfois si le SHinc n’essayait pas justement de me faire passer l’arme à gauche, parce qu’envoyer une mascotte avec un pouvoir pas franchement offensif contre un gang… Comment dire… Alors certes, je me démerdais au corps à corps à force de faire des combats de rue, mais ça le service des missions, et le SHinc de manière générale dailleurs, n’était pas supposé le savoir. Donc ouais, on pouvait supputer que mon employeur essayait subtilement de m’envoyer au casse-pipe.
En attendant de mourrir au combat, je pouvais toujours jouer avec le feu en provoquant les foudres de Spillmaeker, et ça, c’était un plaisir sans pareil dans une journée morose, je peux vous l’assurer. Sans trop de surprise il accueillit mon gage de paix avec dédain, sans doute pas dupe sur son origine. Je me mordis l’intérieur de la joue en l’entendant me traiter de pantin… Touché ! Mais hors de question de lui montrer, alors je dégainai mon habituel sourire nonchalant.
- Oh… Sois pas jaloux Spillmaeker, c’est pas parce que t’es pas assez mignon pour être mascotte qu’il faut s’en prendre à ceux qui ont mieux réussi que toi.
Je ponctuai ma petite provocation d’un clin d’oeil gonflé. Le principe de mordre avant de se faire mordre, c’était vraiment mon laius dans la vie. En tout cas, quand j’avais en face de moi des gens comme Ezra. Des gens un peu trop perspicaces pour mon propre bien, et qui savaient appuyer là où ça faisait mal par pur instinct. Redoutable.
On initia un semblant de trève en mettant de côté les vacheries pour mieux entamer la mission alors que je lui tendais la tablette avec toutes les préparations. Je le laissai prendre connaissance de ce que j’avais déjà lus, mais visiblement, il était incapable de se concentrer. Son commentaire me tira un grand sourire :
- Monh… je te perturbe minipouce ?
Oui, c’était plus fort que moi. C’était vraiment bizarre ma relation avec Ezra. Je ne pouvais pas ne pas lui envoyer des piques ou lui pourrir l’existence, c’était vraiment comme un réflexe chez moi, mais j’étais à peu près sûr que s’il disparaissait du jour au lendemain, je serais inquiet à son sujet. Allez savoir. Les méandres de mon cerveau étaient comme Dieu, enfin comme ses voies : impénétrables. Et puis techniquement, avec ses presque 20 centimètres de moins que moi -15 en temps normal, et le reste parce que mes grolles avaient un léger talon- il faisait vraiment demie-portion… Comme pas mal de gens, en vrai. 1M93, ça donne une belle vue sur les raies de son entourage -celles en haut, pas les autres.
Ceci étant dit, j’attrapai une chaise et m’y installai. Je ne tenais pas spécialement à rester debout, c’était juste le plaisir de le charrier un peu au passage. Je m’installai à bonne distance de lui et de son bureau, histoire d’éviter tous ces petits touchers anodins que l’on peut subir au quotidien : deux genoux qui se frôlent, un bras qui se glisse quand on essaye d’attraper quelque chose derrière l’autre… Non vraiment, vous n’avez pas idée des énormes potentialités de toucher quelqu’un sans même le vouloir. Lorsqu’il me posa sa feuille à plat, je me rapprochai néanmoins, ça allait juste me donner l’air super louche de me tordre le cou à l’autre bout de la pièce pour essayer de distinguer quelque chose.
Retrouvant un peu de sérieux -ça m’arrivait de temps à autre- j’écoutais attentivement ce qu’il avait à me dire, hochant un peu la tête alors que j’assimilais les informations, levant les yeux au ciel à la petite pique gratuite sur mon costume.
- Je suis hyper déçu ouais… Surtout que le plastique blanc là, ça aurait été top pour me fondre dans le décor. Mais malheureusement il est encore en train de sécher au pressing, vraiment trop dommage !
Je ponctuai ma phrase d’un sourire goguenard, avant de retrouver un visage plus concentré.
- Faut pas négliger la piste qu’on pourrait avoir à faire à des crétins qui pourraient trouver ça cool de se retrouver dans un bâtiment désaffecté… Mais je suis d’accord avec toi, privilégions les autres immeubles. Sur place on pourra sûrement éliminer ceux avec des concierges, pareil, ils attireraient trop l’attention à débarquer en masse. A l’inverse s’il y a des immeubles avec des médecins, avocats, et autres boulots qui pourraient justifier un brassage de foule, ça pourrait être une bonne couverture...
Ajoutai-je, tout en essayant de me mettre à la place de malfrats. Ce n’était pas tellement évident, encore moins quand on ne savait pas si les malfrats en question était mono-neurone ou pas. Il fallait donc partir sur toutes les hypothèses possibles… En tout cas, on avait notre ligne directrice, c’était déjà un bon démarrage.
- En route mauvaise troupe ? Ah par contre, moi, les transports en communs c’est niet !
OK, ça sonnait super pompeux dit comme ça… Mais rien à voir. C’était juste que le métro ou même le bus, quand on ne supporte pas les contacts humains, c’était un peu le Mordor d’un hobbit -ouais, j’avais de très vieilles références de début du siècle. Donc en fait, ce n’était même pas négociable, et tant pis si ça me faisait passer pour le péteux du coin.
- T’as une Ezra mobile ou bien on réquisitionne un véhicule du SHinc ?
Techniquement, on n’avait pas le droit à un véhicule de la flotte SHinc vu l’ordre de priorité de notre mission… Mais j’avais littéralement zéro scrupules à utiliser mon pouvoir pour que l’agent en charge de nous remettre les accessoires et véhicules de mission oublie malencontreusement qu’on repartait avec les clefs du bolide le plus cher du parking.
Vanka
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Mar 11 Mai - 20:15
Ezra Spillmaeker
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Je ne retiens pas une exclamation à mi-chemin entre l’exaspération et le rire quand Link se fait un devoir de parer ma remarque. S’il voulait me vexer, pour le coup, c’est raté. En même temps… Critiquer mon physique, sérieux ? Quand on voit ma gueule, pourtant, c’est un peu clair que c’est pas là que sont mes insécurités… J’ai aucun mérite à ça, mais j’ai plus que conscience d’avoir un tête avantageuse, faut être honnête. Et même si j’en doutais, il suffit de voir comment les femmes me regardent ! Puis être mascotte… Non merci ! Plutôt crever la bouche ouverte. Rien que pour ça, je préfère pas parler mon don autour de moi : pas envie de me retrouver avec le même genre de costume ridicule que lui ! Je pourrais laisser couler, histoire de lui montrer que je suis plus mature, seulement, ça me démange et quand il me sert en plus ce putain de clin d’oeil provocateur et irritant, ma réponse sort toute seule - d’abord puisque je peux jamais avoir le dernier mot avec Maj et Alec, faut bien que je l’aie avec quelqu’un.
- Niveau belle gueule et réussite sociale, je pense que c’est plutôt toi qui as des trucs à m’envier, hein.
Après tout, mon compte en banque est celui d’un Spillmaeker. Même si j’arrêtais de bosser demain, je pourrais vivre toute une vie de débauche sans jamais manquer de rien. Donc bon, va falloir qu’il trouve autre chose pour me faire chier. Cela dit, son attitude en elle-même marche très bien. Qu’est-ce qu’il est horripilant, ce type… A croire qu’il se fait un devoir de pourrir la vie des gens - parce que oui, il n’a tellement rien d’autre à foutre qu’il trouve le temps de s’essayer à l’art avec des post-its. Bref. Va falloir qu’on m’explique comment je suis censé faire une mission avec l’envie de laisser mon binôme attaché et bâillonné sur une chaise. Et encore. Même comme ça il trouverait le moyen de me taper sur les nerfs, je suis sûr. Je préfère le garder à l'œil, en fait. Un Link visible est un Link dangereux pour ma tranquillité d’esprit, mais un Link lâché dans la nature sans surveillance est un Link encore plus dangereux !
Je préfère me concentrer sur la mission que de m'encombrer le cerveau avec lui et je reporte donc mon attention sur la tablette avant de lui jeter un regard noir. Petit con ! Pour le coup, il fait mouche, mais plutôt que de répliquer, je me mure dans un silence buté. Pas question de lui montrer à quel point il m’irrite. Déjà, je suis pas petit. Oui, mon frère est plus grand que moi alors que c’est mon cadet, et alors ? Je suis quand même pas petit. A deux centimètres près, je ferais un mètre quatre-vingt, c’est bien comme taille ! Respectable. De toute façon je préfère être petit qu’avoir l’air d’un élastique détendu ou une asperge sur laquelle on aurait trop tiré comme lui. Voilà. En plus, comment je peux me concentrer s’il me surplombe comme ça, hein ? Il le fait exprès.
Par miracle, il finit quand même par s’asseoir. Ah bah voilà, quand il veut ! Bon, il s’installe à quinze kilomètres mais je commence à avoir l’habitude. Il reste toujours à distance, comme si j’allais lui sauter dessus pour le frapper à tout moment. Ça va, c’est arrivé qu’une fois… et il m’avait sérieusement cherché, en plus. J’embraye sur le sujet principal et je me mords la lèvre pour pas sourire à sa remarque. J’avoue que l’imaginer essayer de se fondre incognito dans la masse avec son super ciré blanc et son bandeau de petite fille… c’est plutôt comique. Heureusement, j’ai pas à me retenir bien longtemps parce qu’il continue sur une note plus sérieuse et quand ça parle boulot, j’ai aucun mal à rester professionnel. En même temps, métier oblige. Je l’écoute compléter mes explications. Bah dis donc. J’en serais presque admiratif - presque seulement, faut pas abuser, hein. C’est qu’il a vite pigé la logique du truc et qu’il réfléchit, en fait… Pour quelqu’un qui est pas habitué aux enquêtes, c’était plutôt bien trouvé. Il m’en bouche un coin, là. Je l’observe une seconde, un peu étonné d’être étonné - oui c’est concept, mais franchement je m’attendais plutôt à être surpris négativement, pas l’inverse. Enfin bon, je finis par me reprendre rapidement.
- Euh, oui. Ouais, bien vu. Je vois que t’as pigé le truc.
J’espère qu’il va pas prendre la grosse tête parce que je l’ai complimenté. Je décide de pas lui laisser le temps de fanfaronner et je me lève, mais je constate qu’il a dû penser à la même chose que moi parce qu’il initie lui aussi notre départ. Je suspends le geste que j’avais amorcé pour récupérer la tablette. Les transports en commun ? Il est sérieux, lui ?
- Attends, j’ai une tête à prendre les transports en commun ? Moi aussi c’est niet pour mettre les pieds là-bas, hein.
C’est bondé, bruyant et dégueulasse. J’ai une super bagnole, je vais pas m’en priver sous prétexte de réchauffement planétaire ! Pis de toute façon depuis qu’Ecoman a diminué l’impact du gaz à effet de serre avec son super pouvoir, on a gagné vingt ans de répit alors tout va bien. Je fourre la tablette dans mon porte-document et je jette un coup d'œil à l’intérieur pour vérifier que j’ai du matos. Ouais, c’est bon. En plus, j’ai fait une razzia dans les stocks d’Alec la semaine dernière, ça tombe bien. Je referme le tout, j’attrape mon manteau et mon écharpe - il fait encore froid, j’ai pas envie de me cailler - et je me tourne vers Linc en étouffant un nouveau sourire en coin. Une Ezra mobile… Attends… La suite gagne tout mon intérêt. C’est vrai que je pense jamais à réquisitionner les voitures du SHinc mais… C’est pas con. Ils ont des bolides de ouf… Mais bon la seule fois où j’en ai demandé j’ai eu une vieille caisse alors merci bien. Pas question que je conduise un véhicule aussi merdique ! Je le scrute, hésitant. Au pire, ça coûte rien d’essayer… après tout, ils ont la dernière Ferrari de sortie. ça se tente ! Puis en plus, je demanderais bien un flingue, tant qu’à faire. Je laisse le mien dans ma voiture, en général. Je crois pas que ça ferait très bon effet si on me trouvait avec un revolver non enregistré au SHinc...
- J’ai une Ezra mobile qui pète la classe, mais tu sais quoi ? Le Shinc rembourse pas les frais d’essence pour les petites distances…
Je lui adresse un sourire de connivence, mon humeur remontant en flèche et je lui passe devant pour sortir du bureau et aller essayer de dégoter ce Saint Graal. Je traverse l’étage jusqu’à l’ascenseur où j’appuie sur le bouton d’appel alors que je me dis que je devrais peut-être lui toucher deux mots à propos des armes.
- Ah, on va demander deux revolvers, aussi. Tu sais tirer ? Parce que bon, on a un gang en face, avec potentiellement max de partisans et t’as pas envie de te retrouver devant des ASH vénère sans arme.
Évidemment, tous les ASH sont pas des sanguinaires assoiffés de violence, je sais de quoi je parle - quoique mes fréquentations ont tendance à prouver l’inverse… - donc perso, je préfère sortir équipé.
:copyright: Aelyne
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Lun 17 Mai - 16:47
Lincoln Murphy
Fantôme hantant le forum - Ouuuuh....
J'habite à Londres depuis le : 27/03/2021 où j'ai posté : 2083 messages et accumulé : 498 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Andy Biersack j'ai : 28 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec la plus merveilleuse des chaussures ♥ J'incarne également : Le tonton de ma petite soeur, en quelque sorte, mon beau frère aussi aimable qu'une porte de prison, le frère de mon patron qui a l'air de sortir de bisounoursland, et l'adjoint de ma meilleure amie
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Memotransformation et mon niveau est de: 3 Malus: Oubli, mélange des souvenirs Artefact(s): 1 Copper Corn Ma 2eme compétence est: Investigation et mon niveau est: 3 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Forme aggravée
Like a missile on a mission
Oh allez, on avait mis quoi… 4 minutes à se lancer des piques à la tronche ? Nouveau record pour nous. Jusque là ça devait être 3 minutes 30 je pense. Mais vous savez, y a des trucs, c’est magnétique, c’est naturel, c’est plus fort que vous, c’est presque de l’instinct. C’est comme un coup de foudre, mais un coup de foudre de l’emmerdement maximal. Qu’est-ce qui est plus emmerdant que de la foudre ? De la grèle ? Ben voilà. Entre nous c’est un coup de grèle.
Et ça vole haut, surtout. On en était quand même à s’attaquer sur le physique… Retour au collège. C’était d’autant plus drôle qu’aucun de nous deux n’étaient véritablement sensibles sur ce sujet là. Ezra parce qu’il avait clairement l’ego de la taille de Big Ben -qu’on pourrait renommer Big Ezra, mais ça lui ferait trop plaisir- et moi parce que… Parce que ça faisait belle lurette que plus rien ne m’atteignait. J’avais eu mes complexes à l’adolescence, mais ils s’étaient finalement assez vite évaporés. Alors oui, j’étais loin du modèle Mister Univers, mais mon physique ne m’avait jamais vraiment mis de bâtons dans les roues, alors ça me passait au dessus. En vérité, le seul sujet qui pouvait véritablement me blesser, c’était mon pouvoir, mais fort heureusement pour moi, il n’inspirait pas trop de vacheries aux gens. La plupart devait s’imaginer que j’en étais fier, ou que je l’adorais. Allez savoir.
- Ah bon ? moi qui pensais que c’était ton humilité débordante que je devais te jalouser...
Me contentai-je de répliquer, un sourire au coin des lèvres. Je ne m’imaginais pas une seule seconde avoir une conversation de plus de 2 secondes avec Ezra sans la pimenter de quelques sarcasmes. C’était tout simplement impensable. Et c’était très probablement réciproque. Un coup de grèle mutuel, en somme.
Mais une fois la phase récréation passée, il était temps de retourner en classe, parce qu’en vrai, on avait quand même une mission à accomplir. Et autant je ne portais pas mon employeur dans mon coeur, autant je savais ce qu’une mission ratée voulait dire me concernant, et ça n’était pas une option. Ezra… j’ignorais franchement sa motivation. Ce type n’était pas un fan aveugle de SHinc non plus, c’était certain. Est-ce qu’ils avaient aussi quelque chose sur lui ? Je ne m’étais jamais sérieusement poser la question.
Mettant de côté nos gamineries, on commença à poser les bases d’un plan pour essayer de localiser plus précisément ce gang. Et quand on arrivait à accorder nos cerveaux… eh ben ça donnait une symphonie plutôt sympa, en fait ! On était efficaces. Complémentaires même. C’était assez perturbant comme découverte. Fallait dire que si on se cotoyait pas mal dans les bureaux, on n’avait jamais véritablement travaillé ensemble, c’était une première. Et Ezra semblait à peu près autant sur le cul que moi, d’ailleurs.
J’aurais pu laisser couler mais…
- Bah ça va, pas besoin de tomber de 14 étage parce que j’ai tiré une conclusion logique.
Me moquai-je de sa réaction. Fallait bien saupoudrer une collaboration gagnante d’un peu de taquinerie ! C’était un peu notre essence à tous les deux, et on allait en avoir besoin vu ce qui nous attendait probablement. Sauf qu’on semblait tellement sur la même longueur d’onde qu’on se levait en même temps pour lever les voiles… Manquait plus que ça ! Si on commençait à finir les phrases de l’autre, c’était officiel, il faudrait commencer à s’inquiéter… La bonne nouvelle, c’était qu’Ezra avait l’air à peu près aussi réfractaire que moi -peut être même plus- à l’idée de prendre le métro ou le bus. Parfait, je n’aurais donc ni à négocier ni à fournir une quelconque explication sur cette aversion soudaine.
Par contre… Fallait vraiment qu’il arrête de me tendre des perches pour le tacler hein… C’était une invitation constante à la distribution gratuite de vacheries ce genre de commentaire.
- Désolé, j’ai pas fait la Sherlock Holmes school, j’ai pas eu droit à la Master Class sur “Comment repérer les têtes à prendre les transports en commun”.
On rassembla nos affaires -dans mon cas c’était pas bien difficile, ma veste était sur moi, et la tablette que j’avais emmenée dans les bras d’Ezra- pour préparer notre petite virée du côté des accessoires -oui oui, un véhicule est un accessoire.
- Ben tiens. Le contraire m’aurait étonné..
Répondis-je, ce qui était autant valable sur le fait qu’Ezra possédait une Ezra-mobile -et vu le type, j’étais certain qu’elle ressemblait à la batmobile, en plus moderne- que sur le fait que le SHinc faisait leurs gros radins sur les remboursements. La firme était clairement multimilliardaires mais arrivait encore à pinailler sur des petites dépenses. Franchement, moi j’étais d’accord pour qu’ils revendent mon costume laid à en mourrir et qu’ils réinvestissent l’argent dans des repas décents à la cantine hein…
On se dirigeait vers l’ascenseur lorsque Ezra m’annonça vouloir aussi emprunter des flingues. Ouais. J’aurais pu m’en douter. C’était pas franchement mon domaine de prédilection ou d’expertise, les armes à feu. Je préférais distribuer des coups de poing, même si ça ne se devinait pas à ma carrure de cure-dent. Mais ça, à part ceux qui savaient que je faisais des combats de rue, personne n’était au courant. Et le SHinc m’avait bien évidemment fait prendre quelques leçons de tir histoire de ne pas me faire dézinguer à la première mission, ça ne ferait clairement pas leurs affaires.
- Je sais tirer.
Me contentai-je de répondre, sans rentrer dans les détails. Et je détestais ça. Mais je sentais bien que si je lui disais ça, j’aurais droit soit à une moquerie, soit à … non en fait, j’aurais droit à une moquerie. L’ascenseur arriva à ce moment précis, et on monta dedans, moi en déglutissant. Putain d’ascenseur. Clairement, les gens qui concevaient ces machins là ne pensaient pas aux gens qui n’aimaient pas la proximité des autres. Et le premier qui me sort que j’ai qu’à prendre les escaliers, je le défenestre, pour qu’il comprenne bien que 30 étages, que ce soit par les escaliers ou par la fenêtre, eh ben c’est haut. Dans un cas on finit éclaté au sol, dans l’autre avec les poumons éclatés. Bref. Les ascenseurs c’était le mal, mais c’était pratique. Comme toujours, je vins me coller dans un coin en espérant avoir l’air assez patibulaire et antipathique pour que personne n’ait envie de se coller à moi. En général ça marchait plutôt bien. Le trajet me sembla malgré tout interminable, et je me concentrai sur mes doigts enfoncés dans le cuir de mon blouson pour faire abstraction des gens qui pourraient malencontreusement -ou pas d’ailleurs- me toucher.
Le petit “ding” nous indiqua qu’on était arrivé au sous-sol, là où on pouvait récupérer les fameux “accessoires” auxquels on n’avait absolument pas droit dans notre mission. Avant de rejoindre le comptoir où nous attendaient les jolies hôtesses en charge de récupérer notre formulaire de prélèvement de matériel -celui que nous n’avions pas, donc- je fis signe à Ezra de s’arrêter, espérant qu’il allait me suivre, parce que je n’avais pas tellement envie de lui choper le bras.
- Bon… Mister belle gueule 2034, j’te propose d’essayer ta carte de la séduction, c’est l’occasion de prouver tes dires en plus...
Le charriai-je, un petit sourire au coin des lèvres en clin d’oeil à notre discussion un peu plus tôt.
- Moi j’mange pas de ce pain là, ça sera pas crédible.
Vraiment pas crédible. Clairement, je ne savais juste pas draguer les femmes. En fait, je ne savais pas non plus draguer les hommes, à bien y réfléchir. Mais Ezra n’avait clairement pas besoin de savoir celà. Et lui il avait une bonne tête de Don Juan, alors il se ferait sans doute un plaisir d’aller rouler des mécaniques pour faire tourner la tête de ces demoiselles et leur soutirer quelques affaires.
- Si ça ne fonctionne pas… On prend ce qu’on veut sans leur demander leur avis, et j’m’occuperai ensuite du ménage mémoriel.
Conclus-je dans un sourire. Oh bien sûr, on pourrait aussi commencer par ça mais… D’abord je n’avais pas envie de manquer une opportunité de voir Ezra à l’oeuvre, lui qui semblait si sûr de lui, et ensuite, j’évitais quand même d’utiliser mon pouvoir à tout va, parce que ma tête commençait furieusement à ressembler à une boîte de nuit huppée pleine à craquée où il fallait faire la queue pour rentrer.
Vanka
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Mar 25 Mai - 14:51
Ezra Spillmaeker
Fondateur de Pandora Investigation / Détective du SHinc
J'habite à Londres depuis le : 17/04/2021 où j'ai posté : 1704 messages et accumulé : 607 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Jack Falahee j'ai : 31 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec Mallory J'incarne également : Klaus, Terrence-Caelan, Adèle et Ezéchiel
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Je détecte les mensonges au niveau 1 et je peux te forcer à te confier au niveau 2 et mon niveau est de: 2 Malus: Au niveau 2, mes émotions se calquent sur celles de mon interlocuteur une fois mon pouvoir activé Artefact(s): Anneau de Gygès Ma 2eme compétence est: et mon niveau est: 0 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Epargné(e) / Non concerné(e)
Who needs a Cruise if you get a Murphy ?
Ezra & Lincoln
__________________
Avertissement : homophobie et autres joyeusetés du genre
Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas répliquer. Parfois, c’est important de se montrer plus mature que l’autre, dans la vie. Genre… en restant silencieux devant ses provocations pour prouver qu’on vaut mieux que des gamineries dignes de l’école primaire. Le problème, c’est que… je déteste ne pas avoir le dernier mot. En même temps, c’est plutôt évident. Il a suffit d’un putain de clin d’oeil à la “je me fous de toi” et paf, mes bonnes résolutions s’envolent. Mais là… Je fais un effort et je ne réplique rien, même si c’est pas l’envie qui me manque de lui rabattre son putain de caquet. Lui et sa grande gueule… ça peut durer longtemps - je le sais, j’en fais régulièrement les frais. Ce type a toujours un truc à répondre. A croire que c’est ça, son super pouvoir. Qu’est-ce qu’il m’énerve ! En plus, il a l’air tellement sûr de lui avec son petit sourire à la con. Je donnerais cher pour le voir moins faire son malin… Enfin bref. Je prends donc sur moi pour l’ignorer, parce qu’après tout, l’ignorance est le meilleur des mépris - et si vous n’êtes pas de cet avis, faites vous snober par un Alec condescendant, vous m’en direz des nouvelles - et on se lance dans notre début d’ébauche de mission.
Faut bien commencer quelque part. On met en place quelques pistes, sans élaborer un plan hyper compliqué non plus. De toute façon, l’expérience m’a appris que ça servait à rien de tout planifier cent ans à l’avance, surtout dans ce genre de cas, parce que c’est impossible de prévoir le déroulement des événements quand on est sur le terrain. L’improvisation, c’est encore ce qu’il y a de mieux, tant qu’on est un minimum préparé et qu’on sait quoi faire. Par contre… Je me retrouve à fixer le petit emmerdeur en face de moi, légèrement interloqué. J’avoue, j’ai tendance à le voir juste comme… bah un emmerdeur, quoi. En même temps, c’est un peu le seul côté de lui que je connais et je tiens pas spécialement à connaître les autres - la partie “petit con” est beaucoup trop présente à mon goût dans sa personnalité. Forcément, ça me fait bizarre de voir qu’il peut dire autre chose que des piques… Et même faire preuve de logique. Comme quoi, on en découvre tous les jours… Peut-être que cette mission ne sera pas trop une catastrophe, en fait. Bon sauf qu’il aura pas mis longtemps à ressortir ses vannes. Bah tiens. Je lève les yeux au ciel ostensiblement. - Ah bah excuse-moi de penser que ton cerveau ne sert qu’à te donner des idées débiles pour faire chier ton monde, hein !
Non parce qu’il y a de quoi se poser des questions. Je me demande pourquoi le SHinc le laisse traîner dans les locaux à rien foutre… Privilège de superhéros, j’imagine. Enfin bref. On se retrouve à se lever tous les deux et je retiens une grimace. J’ai pas du tout envie de me rendre compte qu’on peut être sur la même longueur d'onde. Je ferais quoi d’une info comme ça, sérieux ? Je préfère qu’il reste le petit chieur qu’il est. C’est plus simple. Je rassemble mes affaires pendant qu’il m’attend, les mains dans les poches, l’air nonchalant. A croire qu’on va se faire une petite séance de zumba post-boulot et pas une mission officielle… Bonjour le professionnalisme. Bref.
- Oh t’inquiète, je me doute bien que t’a pas fait d’école, ouais, réponds-je avec un sourire narquois.
En vrai, j’en sais absolument rien et j’ai pas envie de perdre du temps à me renseigner sur lui, c’est juste qu’il me cherche, là. A croire que ça lui plaît, de se prendre des tacles dans les dents. Je commence vraiment à penser qu’il est maso… Un jour quelqu’un en aura tellement marre de lui qu’il passera par une fenêtre, quatorze étages ou pas quatorze étages. Surtout qu’il a une tête qui donne envie d’être punchée, avec son expression de petit con, là… Au moins, en évoquant les voitures du SHinc, cela dit, il marque des points. Enfin… un point, on va dire. Je vais pas trop lui en donner, non plus, n’empêche qu’il arrive presque à me mettre de bonne humeur ! Bon, après, on n’est pas censés pouvoir réserver une de leurs super bagnoles mais… qui n’essaie rien n’a rien, comme on dit. Surtout que je m’estime plutôt convainquant en la matière ! Cette idée m’emballe déjà plus et je me retrouve à quitter mon bureau pour aller jusqu’aux ascenseurs plutôt de bonne humeur. Bon, les flingues, c’est pratique aussi, mais ça donne quand même moins envie qu’un super bolide.
Je hausse un sourcil en entendant la réponse de Linc. Succincte et efficace. Bah dis donc… Il sait aller à l’essentiel sans passer par la case vannes, lui ? Décidément… c’est chelou. Je l’observe de biais, un peu suspicieux. Mouais. C’est étonnant, quand même… mais puisqu’il ment pas j’imagine que j’ai pas de raisons d’insister. Ou plutôt si, j’en ai, mais je m’en fous de sa vie, je vais pas donner l’impression de m’y intéresser ! N’empêche que ça m’intrigue. Qu’est-ce qu’il a ? Il a l’air tendu, soudainement. Ou alors je me fais des idées…. Bah, ça me regarde pas. Je m’engouffre dans l'ascenseur en le laissant se coller dans un coin comme un pestiféré. Si ça peut lui faire plaisir… Je me donne pas la peine de faire la conversation pendant notre descente et je le suis dans les sous-sols vers la réception, manquant de lui rentrer dedans quand il s’arrête parce que j’étais occupé à essayer de me dévisser la tête pour savoir qui s’occupe de l’accueil aujourd’hui. Si c’est Eve… ça va pas le faire. Depuis qu’elle a compris que j’étais pas dispo pour une relation sérieuse, elle s’est mis en tête de jouer à Godzilla à chaque fois qu’elle me voit.
Je retiens pas un sourire en coin amusé, un brin provocateur, quand il me dit d’user de mes charmes. Comme si j’y avais pas pensé avant lui ! Et comme si je savais pas y faire… Hé, je sais utiliser mes atouts à mon avantage ! Surtout ceux-là. Je jette un coup d'œil au comptoir, un peu plus loin, et je suis soulagé de constater que c’est une nouvelle. Parfait ! Ce sera encore plus simple. En plus, elle a l’air toute jeune. Nickel. Aucun risque de me ridiculiser, du coup.
- Oh ça va, sois pas jaloux, fais-je mi-railleur, mi-insolent en faisant exprès de reprendre ses propres mots de tout à l’heure - qui a dit que la rancune était un défaut ? - avant de reprendre. Je vais te faire ça en deux-deux, regarde bien, tu pourrais apprendre des trucs…
Je prépare mon plus sourire de tombeur quand je me tourne brusquement vers Linc, pris au dépourvu. Attends… Il est gay ?? Je le regarde comme si je le voyais pour la première fois. Mais… il a pas du tout l’air d’être homo… Bon pas que ce soit écrit sur la tête des gens hein, je suis au courant, c’est juste que ça me prend au dépourvu, comme info… Ses propos sur ma belle gueule résonnent brusquement totalement différemment. Il me draguait pas j’espère…? Non, ça ressemblait pas à de la drague. Et puis j’ai vraiment, vraiment pas envie de penser que c’est le cas. Genre vraiment pas. C’est pas que ça me dérangerait, c’est juste que… on fait comment pour décliner poliment, dans ces cas-là ? C’est hyper gênant ! J’ai pas l’habitude de décliner des plans drague, moi, mais là… ce serait pas possible. D’un autre côté j’ai pas envie d’être impoli ou à moitié homophobe… Je réalise que, trop occupé à le dévisager, j’ai pas fait gaffe à ce qu’il m’a dit. Un truc de ménage mémoriel ? Ah. Oui. Son don. Je m’avance en me demandant pourquoi on n’a pas commencé par ça… Enfin bon, tant pis, ce sera vite plié quoi qu’il en soit. Je chasse ma découverte de mes pensées - parce que de toute façon, je préfère pas m’attarder sur cette info dont je sais pas quoi faire - et je me concentre sur la standardiste, vissant un sourire charmeur sur mes lèvres. Je m’appuie sur le comptoir jusqu’à ce qu’elle lève sa tête vers moi.
- Bonjour, je peux vous aider ? demande-t-elle d’un air aimable.
Et en plus, elle est avenante, parfait !
- Oui, je viens chercher du matériel pour notre mission. On doit s’occuper d’un gang, alors, il nous faudrait une bonne voiture et deux armes à feu, si possible.
Je la vois froncer les sourcils adorablement. C’est pas ce froncement de sourcil sec en mode “mais qu’est-ce qu’il me raconte, lui ?” plutôt “ouh là, ça a l’air compliqué !” et ça, c’est très bon signe.
- Je peux voir votre ordre de mission ?
Je lui sors le document, toujours tout sourire, sachant pertinemment que ça va coincer. Et ça manque pas. Je la vois hésiter.
- Euh… Désolée mais… ça vous autorise pas… - Aaaah… soupiré-je en la coupant et en faisant genre d’être dépité avant d’émettre un petit rire amer. Ouais… ça c’est Ern. J’aurais dû m’en douter… Désolé, c’est lui qui s’occupe des ordres de missions et… bon, il m’a un peu pris en grippe quand j’ai défendu une de mes collègues qu’il harcelait…
Je grimace pour la crédibilité et je secoue la tête.
- Du coup, il m’envoie au casse-pipe en faisant exprès de pas m’autoriser à prendre le matos qu’il me faudrait… ça l’arrange bien, j’ai envie de dire… si on apprenait ce qu’il fait…
Je prends une expression à la fois accablée et révoltée. Évoquer le harcèlement avec les femmes, ça fait toujours gagner du capital sympathie. Couplé à une belle gueule et à un mec cool qui soutient sa pauvre collègue… ça devrait marcher. Et bingo, je vois son regard changer. - Ah oui, je vois très bien le genre de mec, fait-elle d’une voix plus assurée, presque chargée de colère. Je devrais pouvoir vous trouver ça ! Il vous faut quoi, exactement ?
Et voilà, trop facile ! Je m’empêche de lancer un sourire victorieux à Linc pour rester crédible et j’ouvre la bouche quand un homme qui doit être dans la trentaine prend la parole. Ah merde, je l’avais pas vu, lui…
- Mais… Ern est pas de ce bord-là, si ? Tu parles bien d’Ernest Grey ?
Il se fout de ma gueule, là ? Même Ern serait gay ? J’ai aucun scrupule à le faire passer pour un harceleur, ce gros con, mais si y’a des infos que j’ai pas… ça va pas le faire. Mais putain, il pouvait pas se la fermer, l’autre ?? Il va tout faire capoter !! Je garde mon calme et je continue de jouer mon rôle. Manquerait plus que je me fasse trop remarquer…
- Ern ? Bah vu comment il se comporte avec les femmes, ça m’étonnerait !
Le mec me fixe avec un regard que j’aime pas du tout. Comme s’il savait un truc que j’ignorais. Je suis limite tenté d’utiliser mon pouvoir pour le faire parler. J’ai horreur de ce genre de situations. En plus, Linc doit bien se payer ma tête intérieurement…
- Ce serait pas toi qu’il harcèlerait, plutôt ? fait le type, me laissant comme deux ronds de flan.
Je l’observe avec des yeux de merlan frits. Attends… Quoi ? J’ai l’air d’une victime ? Sérieusement, comment il peut arriver à ces conclusions ?? J’ai même pas le temps de répondre qu’il enchaîne en contournant le comptoir pour s’approcher dangereusement près de moi. Aussitôt, toutes mes alarmes internes s’allument. Je le sens pas. Je le sens trop pas. J’aime pas ça. Il a une expression toute mielleuse. J’aime pas ça du tout.
- Tu sais… Y’a pas de honte à avoir. C’est injuste, mais c’est pas de ta faute. Si tu veux en parler… Je sais ce que c’est. Je pourrais te réconforter…
Il passe sa main sur mon bras et je dois mobiliser toute ma volonté pour pas m’arracher à son contact et reculer à l’autre bout de la pièce. Je suis hyper mal à l’aise. Non parce que là, clairement, il me drague. Donc déjà j’ai une tête de mec qu’on victimise, mais en plus j’ai aussi une tête de gay. Génial. Et le tout devant l’emmerdeur du coin. Ma journée s’annonce parfaite. Je fais quoi, là ? Je le dégage ? En plus pile quand je me disais que ce serait gênant… Bordel, j’ai jamais autant regretté d’avoir une belle gueule. Je voudrais disparaitre. J’ai l’impression qu’au moindre mouvement, je vais faire une énormité ultra impolie et grossière. Je suis censé me comporter comment ?? Ils font comment les gens, d’habitude, dans ces cas-là ? En plus si je l’envoie chier, je peux dire adieu à notre matériel…Ouais, le matériel. Je dois me concentrer là-dessus, voilà. Oublier le reste. Ah, putain, j’ai l’impression d’être en enfer… Je lui sers un sourire crispé et je reprends comme je peux.
- Euh… Ouais, on verra, mais du coup… pour le matos ?
Ouais parce que c’était un peu le sujet, là, pas… pas ce plan de drague foireux !! Tout raide, je prie pour que ma gêne passe pour de la pudeur - après tout je suis censé être un mec qu’on a harcelé… - et je m’efforce de faire bonne figure alors que j’ai juste envie de m’enterrer dans un coin.
:copyright: Aelyne
HRP :
Je tire le dé pour savoir si Ezra a réussi à convaincre son petit monde de lui donner son matos ou non [/b]
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Mar 25 Mai - 14:51
Sh.ia
Visuel de SHinc
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Le membre 'Ezra Spillmaeker' a effectué l'action suivante : Roue du destin
'Mission' :
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Dim 30 Mai - 22:23
Lincoln Murphy
Fantôme hantant le forum - Ouuuuh....
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Like a missile on a mission
Après ce superbe échange d’amabilités dont seuls nous avions le secret, on se mit enfin en marche pour commencer cette fameuse mission. Je me demandais franchement ce que valait Spillmaeker sur le terrain. Derrière un ordinateur et des dossiers, il se débrouillait, mais c’était un peu l’essence même de son métier. Mais une fois sur place ? J’allais le découvrir. En soi, je trouvais cette stratégie de mélanger des gens inhabitués à travailler ensemble assez déplorable… Mais si SHinc le faisait, c’était qu’il y avait un intérêt, je n’en doutais pas une seule seconde. Il m’échappait juste pour le moment.
Le passage par l’ascenseur fut pénible, comme toujours, mais je fus reconnaissant à Ezra de ne pas ouvrir sa gueule durant ce moment désagréable. J’étais prêt à parier que ce n’était pas dans mon intérêt qu’il était devenu silencieux, mais qu’importe, ça m’arrangeait. Ce ne fut qu’au sous sol que je retrouvai une forme de contenance et la parole en prime…. Accompagnées d’une idée qui m’amusait fortement d’avance. Spillmaeker avait tellement l’air sûr de ses capacités de super-dragueur qu’il serait juste dommage de ne pas les mettre à l’épreuve. Et puis bon, si au passage je pouvais ne pas utiliser mon pouvoir, c’était tout bénef.
L’appâter à coup de provocation fut aussi facile que je m’y attendais. Ezra était un homme fier, j’en étais certain, et comme tout homme fier, il n’était jamais bien difficile de les mener par le bout de leur orgueil. Il mordit superbement à l’hameçon, et je répondis à son air insolent par un sourire amusé, pas mécontent de ma petite manoeuvre. Son second commentaire me tira un petit rire.
- Oh oui, apprends moi Sensei, je vais prendre des notes !
Minaudai-je, prenant un air faussement admiratif, que seul mon étirement goguenard de lèvres venait contredire. Je le vis affuter son arme principale dans cette guerre -ses dents bien blanches donc- avant de se faire prendre au dépourvu par mon petit commentaire sur ma sexualité. Je dus me retenir de rire pour le coup, parce que son changement drastique d’expression était juste hilarante. Et exagérée. On aurait dit que je lui avais balancé l’information choc de l’année. Alors certes, je ne criais pas spécialement mon homosexualité sur les toîts -comme une grande majorité des gens d’ailleurs- mais de là à faire cette tête. Il ne fit cela dit aucun commentaire, se contentant d’entrer en scène dans son rôle de Don Juan.
Moi, je me contentai de rester en retrait, mais ne me gênai aucunement pour l’observer dans sa performance. J’étais venu pour le spectacle, je n’allais pas bouder mon plaisir. Pour le moment, ça avait l’air de bien se passer… Il avait pas mal aux zygomatiques à force de dégainer des sourires comme ça ? J’savais pas trop pourquoi, mais j’imaginais totalement Spillmaeker se faire ses petites séances chez le dentiste pour se faire blanchir les dents. Ca collait bien au personnage. En attendant, la petiote de l’accueil avait pas l’air insensible à son numéro… Une partie de moi en était presque déçue, car je me réjouissais vraiment de pouvoir me moquer de ses techniques pourries. Mais l’autre partie de moi était soulagée de ne pas avoir à utiliser mon pouvoir. J’aurais d’autres occasions de rire à ses dépends, j’en étais certain.
Ah… les choses se compliquaient enfin. Ca n’aurait pas été drôle si tout s’était déroulé trop facilement. Ezra semble paré cela dit, et le voilà qui… Oh le saligaud ! La carte du harcèlement ! Belle pirouette. Et diablement efficace. Spillmaeker était donc bel et bien un rusé renard en plus d’avoir une dentition parfaite. L’affaire était presque pliée, l’argument Ernest avait fait mouche, et je m’apprétais à tirer mon chapeau à Ezra lorsque je vis débarquer… Phil. Et là, je dus me retenir fort, oh si fort, de ne pas exploser de rire. Parce que Phil, je le connaissais bien. Très bien. Et son arrivée ne pouvait pas plus illuminer ma journée, parce que je savais déjà ce qui allait se passer. Je me mordis la lèvre inférieure, bien décidé à ne pas gâcher la surprise qui attendait sans nul doute Ezra.
Sa réaction était pourtant remarquable : j’aurais mis ma main à couper qu’il se serait décomposé, comme quand je lui avais fait comprendre que j’étais gay un peu plus tôt, mais non. Il restait dans le rôle. Il gardait cet air sûr de lui comme si ce mec ne venait pas juste de détruire tout son plan. La petiote à côté continuait d’ailleurs de le dévorer des yeux, mais Phil avait l’air décidé à mettre les bouchées doubles. Et moi, je gardais le silence, mais je ricanais intérieurement. C’était juste formidable comme retournement de situation. J’étais bien content que Phil soit en service aujourd’hui, même si je n’en avais honnêtement aucune idée avant d’arriver… Si, je le jure. Et bien évidemment, je ne levais pas le petit doigt pour lui porter secours. Le voir essayer de se défaire des tentacules de notre collègue était juste merveilleux. Malgré tout, il ne perdait pas le nord. Et ce fut finalement la demoiselle qui vint au secours du prince charmant.
- Laisse le donc tranquille Phil ! Ils sont en mission, c’est sûrement pressé en plus… Suivez-moi, on va choisir ensemble ce dont vous avez besoin.
Proposa-t-elle, après avoir lancé un regard sévère à Phil, qui s’éloigna d’Ezra en riant. De mon côté, je fis un clin d’oeil à mon partenaire de crime du jour, songeant que ça allait encore un peu enfoncer le clou de la gêne après toutes ces mésaventures.
- J’te laisse choisir les armes et la bagnole, j’suis sûr que tu t’y connais bien mieux que moi.
Déclarai-je dans un sourire, me doutant bien qu’il sauterait sur l’occasion pour s’éloigner de Phil et moi et pour se choisir les meilleurs jouets de la vitrine. Je le regardai s’éloigner en compagnie de la demoiselle, alors qu’il me laissait seul avec Phil. Ce dernier attendit que les deux soient hors de portée d’écoute pour m’afficher un large sourire et tendre sa main ouverte vers moi.
- T’avais raison. Il a pas marché, il a couru.
Je répondis par un léger sourire en coin à mon tour, cherchant dans ma veste mon portefeuille pour en sortir un billet de 20.
- Je t’avais dit que ça serait drôle. Par contre je savais pas que tu bossais aujourd’hui, c’était un heureux hasard pour le coup.
Je déposai le billet sur le comptoir pour éviter que nos peaux ne se frôlent. Phil me jeta un regard interrogatif, mais voyant que je l’ignorais, il haussa les épaules et attrapa le billet.
- Bon, pour le suivant, on tire au sort comme d’hab ? Ou t’as d’autres types sur qui tu veux t’acharner ?
Me charria-t-il gentiment, rangeant son butin avant que les deux autres ne reviennent. Il était vrai que j’étais un peu sorti des règles habituelles du petit jeu en insistant pour que Ezra soit notre prochaine cible. Il fallait dire que le plaisir était double : venger Mallo même si elle n’en savait strictement rien, et pourrir un peu plus ce cher Spillmaeker. D’autant qu’il était VRAIMENT drôle quand il était mal à l’aise. Un spectacle dont je ne me lasserais probablement jamais, ou en tout cas pas de sitôt. Entendant les voix de ma victime du jour et de la réceptionniste se rapprocher, je fis un signe discret à Phil de changer de sujet, avant de dire au revoir à nos deux collègues, pour entraîner Ezra sur le côté pour pouvoir échanger tranquillement.
- Alors, t’as réussi à lui soutirer quoi ?
Demandai-je dans un sourire, baissant un peu la voix pour être sûr qu’on ne se ferait pas griller.
- En tout cas belle performance avec le jeune homme ! Je savais pas que t’étais bi, tu caches bien ton jeu.
Ajoutai-je, un air faussement sérieux sur le visage, me pinçant l’intérieur de la joue avec mes molaires pour ne pas laisser le sourire railleur grimper trop vite. J’avais peu d’espoir de le voir avec une expression PLUS drôle que lorsque Phil lui avait fait du gros rentre dedans, mais je pouvais quand même déclencher un pâle écho avec un peu de chance.
- Je garde cette info dans un coin de ma tête, ça peut servir en mission. Genre tu te jettes sur un mec du gang pour le gallocher, et pendant qu’il se remet de ses émotions, bim, je l’assomme.
Enchaînai-je, mais cette fois-ci en laissant le sourire s’installer. C’était plus fort que moi. Je finis d’ailleurs par lâcher un petit rire, incapable de me retenir d’avantage. Bon. Trêve de plaisanterie, on avait toujours une mission à réaliser, même si être payé à me foutre de la poire d’Ezra était pour sûr une perspective réjouissante. On se dirigea vers le fameux parking où étaient garés tous les véhicules, et je suivis Spillmaeker puisque c’était lui qui avait le numéro d’immatriculation de notre SHincmobile du jour. J’étais franchement content de m’épargner les transports en commun. Je n’aurais pas été contre prendre la voiture d’Ezra, parce que j’étais sûr qu’il était du genre super maniaque, genre les types qui mettent un paillasson dans leur voiture pour s’assurer qu’on s’essuie les pieds avant de monter dedans. Ca aurait été l’occasion de le charrier un peu plus, ou de ne pas respecter ses règles et le voir s’énerver. Mais bon, j’avais encore son visage déconfit face à Phil en tête, alors je pouvais me nourrir psychologiquement de ça en attendant d’avoir une meilleure raison de le faire tourner en bourrique.
- J’ai rentré l’adresse dans mon GPS, on en a pour 20 minutes avec la circulation normalement.
Eh bah voilà. En 20 minutes je trouvais bien un nouveau sujet pour asticoter Ezra !
Vanka
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Sam 12 Juin - 11:15
Ezra Spillmaeker
Fondateur de Pandora Investigation / Détective du SHinc
J'habite à Londres depuis le : 17/04/2021 où j'ai posté : 1704 messages et accumulé : 607 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Jack Falahee j'ai : 31 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec Mallory J'incarne également : Klaus, Terrence-Caelan, Adèle et Ezéchiel
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Je détecte les mensonges au niveau 1 et je peux te forcer à te confier au niveau 2 et mon niveau est de: 2 Malus: Au niveau 2, mes émotions se calquent sur celles de mon interlocuteur une fois mon pouvoir activé Artefact(s): Anneau de Gygès Ma 2eme compétence est: et mon niveau est: 0 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Epargné(e) / Non concerné(e)
Who needs a Cruise if you get a Murphy ?
Ezra & Lincoln
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Bordel, mais qui m’a fichu un partenaire pareil ?! L’espace d’un instant, j’avais oublié à qui je parlais… On parle de Monsieur J’aime-me-foutre-de-ta-gueule là. Comment j’ai pu me laisser aller à plaisanter avec lui ? Je me relâche, là. Après, tout c’est le type qui a enlevé les roulettes de mon fauteuil juste pour le plaisir de me faire chier !! ça va loin. Ce qui m’énerve le plus, c’est de jamais avoir eu l’idée moi-même. D’un autre côté, il a pas de bureau alors ça m’aurait servi à rien… Qu’est-ce qu’il est horripilant, n’empêche. J’ai envie de lui faire ravaler sa petite voix minaudante. Je déteste qu’on se fiche de moi. Cela dit, je vais pas le laisser gâcher mes chances d’avoir du matos juste parce qu’il m’aura fait faire la gueule. Du coup, je réponds rien et je décide de l’ignorer. On va juste passer à autre chose, de toute façon, c’est qu’un emmerdeur. Je suis sûr que c’est pour ça qu’il insiste en me balançant qu’il est gay ! Si ça se trouve c’est juste une excuse pour me faire buguer ? Et me faire rater mes tentatives de charme juste pour se foutre de moi après ? Je dégage ces théories. Avec ses conneries, j’en deviens parano, moi ! Raah ça me fait chier ! En plus, je suis censé faire quoi, de cette nouvelle ? Lui dire “ah bon, O.K” ? Ou que je m’en contrefous ? Ou… quoi ? Qu’est-ce qu’on dit, dans ces cas-là ? C’est gênant… Qu’est-ce que j’en ai à faire, moi, qu’il soit gay ? J’aurais préféré pas le savoir, je crois… Je sais jamais quoi dire à ce genre de trucs à la con. Quel petit enfoiré… Je suis certain qu’il a sorti ça exprès pour voir ma tronche !
Enfin bref, ça me soûle. Je préfère me rabattre sur notre mission, l’air de rien, c’est important. Je me glisse dans mon rôle et j’accoste la petite jeune, sûr de moi. C’est pas comme si j’avais pas l'habitude. De toute façon, être détective, c’est savoir tirer profit des différentes situations pour avoir l’avantage. Les infos, elles tombent pas du ciel, comme ça, les gens, faut les pousser à parler. Ce serait trop facile d’avoir juste à poser des questions pour qu’ils répondent. Alors le premier truc à apprendre, c’est comment manipuler son interlocuteur pour récolter ce qu’on veut. Et encore, moi j’ai de la chance ! Je sais quand on me ment et j’ai besoin de rien faire pour ça. Parce que sinon ce serait le calvaire de savoir qui dit vrai ou non… Il est bien pratique, mon don. J’avoue qu’il a certainement influencé mon choix de carrière.
Mon plan marche plutôt bien, même si je dois improviser un peu - la routine quoi. Je me dis que c’est dans la poche quand un gêneur nous interrompt. Je connais pas ce type, mais il a l’air bien décidé à me mettre en PLS… Déjà il faut qu’il vienne me bousiller mon scénario, ensuite il me fait passer pour une pauvre victime ? Genre je saurais pas me défendre face à un harceleur ! Je dis pas que les gens qui font rien dans de tels cas sont pas doués, hein, mais perso, que quelqu’un essaie de me harceler et il se prend un poing dans la gueule, c’est tout ! Et si je peux pas user de violence, y’a plein d’autres moyens beaucoup plus sournois. Mais apparemment… non, j’ai bien une gueule de victime. Sur le coup je suis tellement sur le cul que je pense même pas à jouer le jeu à fond pour augmenter mes chances d’avoir le matos. De toute façon, le gars se rapproche trop de moi pour que je veuille endosser le rôle de la pauvre petite chose. Parce que là, je suis beaucoup, beaucoup trop mal à l’aise. Le mec, il pense que je me fais harceler et il me drague ? Parce que c’est ce qu’il fait, soyons honnête. Et avec la subtilité d’un éléphant ! J’ai chaud, tout à coup. Et pas parce qu’il est sexy, non, pas vraiment ! Juste parce que c’est ultra gênant. Comme si l’univers avait décidé de s’acharner sur moi en m’envoyant des gays à la file indienne, quoi. Je suis pas homophobe, loin de là ! Mais ça me fout mal ! Envoyer chier quelqu’un qui me tape sur le système, c’est une chose, quand on me cherche, on me trouve, mais dégager quelqu’un sans raison valable ? C’est méga malpoli ! Et c’est peut-être con mais… L’impolitesse c’est un truc que je supporte pas. Merci papa pour l’éducation, hein… Heureusement que la petite jeune rappelle au gars que je suis en mission.
Il s’éloigne et j’ai l’impression de pouvoir à nouveau respirer. De mon côté, je me fais pas prier pour filer suivre la miss en zyeutant au passage que le dragueur relou nous accompagne pas. Je croise le regard de Linc qui… me fait un clin d'œil. Euh ? Je suis pas sûr de comprendre, mais alors que mon malaise commençait à se dissiper, il revient au galop. Il croit quand même pas que j’avais une touche…? Ou que ça m’intéressait ? Je devrais peut-être lui préciser que je suis parfaitement hétéro… mais ça pourrait passer comme un “je dis ça au cas où je t’intéresse parce que tous les gays sont attirés par tous les mecs, c’est bien connu.” Et ça pourrait être interprété comme de l’homophobie passive… Ah putain. Voilà pourquoi je déteste ces histoires à la con !! Y’a de quoi se faire des nœuds au cerveau…
Je remercie intérieurement la demoiselle de m’ouvrir la porte sur le saint des saints. Me focaliser sur le boulot, c’est un moyen hyper efficace pour moi de pas penser au reste et de tout ranger dans un coffre pour plus y revenir. Et devant l’étalage de voitures qu’on me propose… Bah, clairement, les questions LGBT passent à la trappe. Une Chevrolet Corvette me fait rêver alors qu’on passe devant. Je pourrais m’en acheter une, évidemment, mais en ville, ça me servirait pas à grand-chose… J’hésite à l’emprunter, juste pour le plaisir, mais attirer l’attention de façon aussi ostensible pour mener l’enquête… ouais non, pas une bonne idée. Je choisis plutôt un des derniers modèles de Mercedes. Classe mais moins clinquant. Je sélectionne aussi deux Beretta, signe les trucs administratifs et je rejoins Linc qui discute avec le type de tout à l’heure. Il est encore là, lui ? J’essaie de pas le regarder avec trop de méfiance et je me retiens de faire un gros détour pour l’éviter. Au final, j’ai même pas besoin de le faire, mon partenaire de mission le salue et s’avance vers moi. Parfait.
- Une Mercedes et deux Beretta, réponds-je sur le même ton que lui en rejoignant le parking.
On m’a dit qu’il y avait qu’à récupérer la voiture maintenant que j’ai les clés et les flingues, donc pas besoin de s’éterniser davantage. J’ai rempli les papiers, tout est bon. Ou pas. Je me fige brusquement. Bi ?! J’en étais sûr ! Bordel ! Je savais qu’il avait mal interprété l’échange de tout à l’heure ! Ce clin d'œil, c’était vraiment un mauvais signe… Je peux pas m’empêcher de rétorquer un peu trop hâtivement alors que je fulmine intérieurement :
- Je suis pas bi !
Bon c’était peut-être un peu pressé comme réponse. Je me remets à avancer vers la voiture en reprenant mon calme. Bon. Voyons les choses du bon côté : ça veut dire que je suis super doué pour jouer la comédie, et ça, c’est une bonne chose. Voilà. Je préfère penser au positif parce que si je commence à me dire que les gens croient que je suis bi et se mettent tous à me draguer… non, va pas le faire. Du tout. C’est… non. Juste non. Plusieurs expériences comme celle que je viens de vivre ? Au secours. Déjà que j’ai du mal à m’en remettre… J’ai l’impression d’avoir fait tout de travers, moi. Quelque part, la remarque de Linc est rassurante, à ce sujet. Histoire de reprendre un peu contenance et de retrouver confiance en moi, je prends son compliment.
- Mais merci pour le compliment. Tu vois, je fais bien mon boulot.
Je lui sers un petit sourire suffisant. Un peu de normalité, ça fait du bien. C’est bien, la normalité. Finalement, son insolence est pas si mal, comparé au reste… Ouais, j’ai parlé trop vite. En fait non, il me fait chier. Pourquoi il peut pas comprendre que je suis hétéro ?! Me dites pas qu’il pense que je suis carrément gay ?! Manquerait plus qu’il me prenne pour un refoulé… Après le malaise de tout à l’heure, j’avoue que je suis pas hyper enclin à la patience. Je serre les dents et me tourne vers lui en chassant la vision désagréable qu’il m’a foutu dans la tête avec ses conneries. Je veux bien me sacrifier pour la cause, mais embrasser un mec ?! Même en me payant très cher, jamais de la vie ! Je me retiens de grimacer mais je crois que j’y arrive pas très bien.
- Tu gardes rien du tout, je te dis que je suis PAS bi ! Ni gay, alors même pas en rêve j’embrasse un mec !
Merde. Et voilà. ça sonne homophobe. Putain. En plus il est gay, lui. Je suis sûr qu’il va le remarquer… ça me fout mal. Je déteste être gêné. J’évite son regard en tentant de me rattraper.
- ‘Fin je veux dire, c’est pas que je trouve ça dégueulasse hein, c’est juste… Je préfère les femmes, quoi. Et en plus, ce serait vraiment merdique comme façon de faire ! Autant assommer le type directement !
Je râle pour changer rapidement de sujet en me remettant à marcher dans le parking jusqu’à notre voiture. Il en a de ces idées, lui, sérieux… Et il trouve ça drôle ! Petit con… Après on se demande pourquoi je l’aime pas ! Vas-y te concentrer sur une mission quand on te balance des énormités pareilles ! ça va pas être de la tarte… Je déverrouille la Mercedes pendant que Linc m’indique la durée du trajet. Je sens que ça va être long…
- Je vais prendre les petites rues. Te fais pas chier avec le GPS, je connais. Et tiens, mets ça.
A force d’écumer Londres de long en large pour mes enquêtes, j’ai appris à bien connaitre. Je dis pas que je suis une carte sur pattes, mais je me passe de GPS en général. Je lui donne le Beretta dans son holster et je passe le mien sous ma veste. On sait jamais. Je lui laisse pas le choix et je monte côté conducteur - pas question de le laisser conduire - pour sortir du parking après les réglages d’usage. En passant par les raccourcis, on devrait gagner cinq minutes. Le plus dur, c’est de respecter les limitations de vitesse. Qu’est-ce que c’est chiant de se trainer… J’ai pas trop l’habitude, moi. Histoire d’avoir la paix au moins le temps du trajet, j’allume la radio. Au final, quand je me gare précisément dix-sept minutes après près des deux rues qu’on cible, je suis plutôt détendu et d’attaque pour ce gang.
- Bon, on pourrait se séparer pour gagner du temps, mais je préfère qu’on reste groupé. Si l’un de nous tombe sur le gang, vaut mieux qu’on soit ensemble, donc voilà le truc : la rue est assez fréquentée, mais ça fait bizarre deux mecs qui sonnent à toutes les portes. On n’a pas une gueule de scout ni de témoins de Jéhovah, en plus, on risque d’attirer l’attention. Du coup, on va dire que t’es mon…
Pas question qu’il se fasse passer pour mon petit ami. C’est mort. Je brode notre supposée histoire au fur et à mesure donc j’ai un temps d’arrêt avant de choisir un truc crédible autre que l’option “copain”.
- ...frère. On cherche notre père qui s’est barré en nous laissant des belles dettes de jeu et une connaissance fiable nous a assuré l’avoir vu dans le coin, c’est pour ça qu’on y traine. Et on demande aux gens s’ils ont pas vu des regroupements louches parce qu’on soupçonne ses créditeurs de lui avoir mis la main dessus. C’est O.K. pour toi ?
Évidemment, le fait qu’il y ait écrit “Amnésia” en gros sur sa tronche, ça va trop aider nos affaires. On va compter sur le fait que c’est pas non plus Pearl ou Happy et que sans son costume affreux, les gens le reconnaitront pas… Moi, j’ai l’habitude de l’anonymat, pas des SHinkies.
:copyright: Aelyne
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Dim 27 Juin - 16:54
Lincoln Murphy
Fantôme hantant le forum - Ouuuuh....
J'habite à Londres depuis le : 27/03/2021 où j'ai posté : 2083 messages et accumulé : 498 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Andy Biersack j'ai : 28 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec la plus merveilleuse des chaussures ♥ J'incarne également : Le tonton de ma petite soeur, en quelque sorte, mon beau frère aussi aimable qu'une porte de prison, le frère de mon patron qui a l'air de sortir de bisounoursland, et l'adjoint de ma meilleure amie
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Memotransformation et mon niveau est de: 3 Malus: Oubli, mélange des souvenirs Artefact(s): 1 Copper Corn Ma 2eme compétence est: Investigation et mon niveau est: 3 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Forme aggravée
Like a missile on a mission
Il fallait bien dire une chose : de tous les binômes qu’on pouvait me coller pour une mission, je n’étais pas certain qu’Ezra soit celui avec lequel j’allais être le plus efficace, mais c’était pour sur celui avec qui j’allais le plus me marrer. En grande partie à ses dépends, certes. Mais c’était de bonne guerre, parce que globalement il faisait de même. Mais là avec Phil, fallait admettre que j’étais plutôt fier de mon coup. Il avait parié que Ezra était ce qu’il appelait « un hétéro effarouché », et il avait visiblement visé juste, pour mon plus grand régal. Non seulement j’avais eu droit à un spectacle assez épique, mais en plus il m’avait donné du fuel pour continuer de tortu… de taquiner Spillmaeker à l’infini. La journée s’annonçait merveilleusement bien.
On finit tout de même par prendre congés de Phil et de la victime d’Ezra pour s’éloigner et faire le bilan des gains. Je n’avais pas un avis particulièrement arrêté sur le type d’arme qu’il avait choisie, en revanche la merco me tira un petit sourire.
- Oh ! Tu as fait dans la sobriété, je t’imaginais déjà de retour avec une lamborghini ou une tesla…
En fait, je l’imaginais sans mal comme un gros kéké amateur de tunning. Mais tunning de riche. Oui je le voyais bien débarquer avec un petit polo, des lunettes de soleil, pour le défilé du dimanche dans sa caisse de luxe avec ses initiales gravées dessus. Rien que de l’imaginer, mes zygomatiques me démangeaient. Et j’étais pas au bout de mes bonnes surprises. Comme je m’y attendais, l’allusion a sa bisexualité totalement inexistante le fit démarrer au quart de tour. Il se hâta de nier, et je dus réunir un self control extraordinaire pour ne pas éclater de rire alors que je répondais avec nonchalance :
- Ah bon ? Y a que les hommes qui t’intéressent ? Moi qui croyais que t’étais à voile et à vapeur.
Je méritais un oscar pour ne pas juste me laisser aller au rire que je retenais. Le torturer comme ça, c’était juste exquis. Et balancer ce genre d’expressions pourries que seuls les hétérosexuels un peu bobos utilisaient sérieusement, c’était le bonus foutage de gueule. J’en remis une petite couche en évoquant un superbe plan gallochage, et je laissai le tout infuser quelques secondes à peine pour voir l’agitation pointer à nouveau le bout de son nez. Ça ne manqua pas. Et le voir s’emmêler les crayons, essayer de se rattraper, c’était franchement drôle, presque mignon. C’était bien un truc d’hétéro quand même de prendre autant de pincettes. Mais je pouvais comprendre. Certaines personnes criaient un peu facilement à l’homophobie. Je décidai donc de calmer un peu le jeu, dans un sourire.
- Oh j’imagine sans mal. Ça me ferait le même effet d’embrasser une femme.
Enfin non. Techniquement, ça me collerait sûrement une bonne crise d’angoisse, tout comme le fait d’embrasser un homme, mais c’était un autre souci dans mon cas. Un que je ne comptais pas aborder avec Ezra d’ailleurs. Avec tout ça, on était arrivés à la voiture. Il me donna le holster que j’entrepris d’accrocher sous mon blouson avant de prendre place sur le siège passager, laissant le plaisir à Spillmaeker de prendre place au volant. Moi me faire conduire ça m’allait parfaitement, j’avais l’habitude avec Kenny qui était un grand fan de voiture. D’ailleurs après lui mon estomac résistait à littéralement toutes les conduites.
Le trajet se déroula en silence -enfin en radio- ce qu’il me laissa le loisir de me repasser la mission en tête. Je me demandais bien comment j’allais éviter les contacts TOUTE la journée, et s’il fallait que j’en touche un mot à Ezra. Ça ne m’enchantait vraiment pas, ca me vaudrait sans doute une moquerie ou une vacherie, mais si ça pouvait nous éviter un fiasco plus tard… Être partenaires, c’était aussi pouvoir faire confiance en l’autre.
J’ouvris la bouche, prêt à lui confier ce petit bout de moi dont je n’étais pas franchement fier, mais il fut plus rapide que moi à prendre la parole. Pas le temps d’en placer une, il avait déjà fait tout le synopsis. Il buta un peu sur notre « relation » et je retins à peine le sourire qui se dessinait sur mes lèvres. J’avais vraiment réussi à nous le perturber avec cette histoire.
- Dis donc, t’es romancier à tes heures perdues ? Ou alors t’as un super pouvoir pour générer des bobards sur mesure ? Ça expliquerait le baratin à la demoiselle. C’est le SHinc qui raffolerait de ce genre de pouvoirs tiens.
Ah ça, le pouvoir de générer le mensonge le plus crédible, ça serait du pain béni pour nos chers employeurs, c’était une certitude. Pas sûr qu’ils en aient beaucoup besoin avec des gens comme FeelinGirl, Kate eye, ou moi, cela dit. Une bonne petite armée de super-héros pouvant contrôler les sentiments, la volonté et mes souvenirs des gens. Combo redoutable. Le genre où ils nous mettraient tous les trois sur une mission, y aurait de quoi s’inquiéter… -Je fronçais les sourcils en constatant que mes pensées dérivaient en territoire peu reluisant. Je n’avais pas spécialement envie de broyer du noir, alors je sautai sur la première pensée qui me traversait l’esprit.
- Ok pour moi. Par contre on n’a pas la même mère je pense… Ah et si on cherche notre père, on devrait avoir une photo de lui. T’as du stock de photos de secours dans ton téléphone ?
Ajoutai-je dans un sourire en coin, après l’avoir reluqué de haut en bas pour souligner notre différence de corpulence notoire. Moi, gigantesque et épais comme un lampadaire, lui, bien plus petit mais de constitution plus standard, y avait un trait génétique qu’on n’avait nécessairement pas en commun. Je réajustai un peu mon blouson pour être sûr de cacher le holster convenablement, et on se mit en route direction la fameuse rue. Il n’y avait pas trop de monde -enfin pas trop pour Londres, entendons nous bienl. Une densité que je maîtrisais et dans laquelle j’arrivais à évoluer sans me cogner aux gens, et ça serait une bonne nouvelle. Avec tout ça je n’avais pas eu l’opportunité de lui dire pour mon petit handicap. Plus tard peut être.
- Allez, en route frérot, on a un père un peu crevard à retrouver…
Déclarai-je avant de me diriger vers le premier immeuble de la rue correspondant à nos critères, avec un dentiste au premier étage. J’appuyai sur la sonnette, on nous ouvrit. Je fis un stop du côté des boîtes aux lettres à la recherche de potentiels indices, tout en faisant les commentaires en direct à Ezra desfois que ça déclenche des réflexes de détective chez lui.
- Une boîte aux lettres sans nom au 2eme. Une au nom d’un collectif « Cats & Brats » au 1er, pas sûr de vouloir savoir ce que ça cache…
Potentiellement une bande d’ados révoltés contre les abandons de chats dans le quartier. Ou un groupe de très mauvaise musique. Coup d’œil du côté de la cage d’escalier.
- Pas d’ascenseur donc s’il y a des petits vieux, on peut tabler sur RDC et premier.
Et tout le monde savait que les petits vieux étaient d’incroyables sources de potins du quartier. Je me tournai vers Ezra, esquissant un sourire conquérant.
- Moi je fais peur aux mamies, donc c’est ta tête de gendre idéal qui devra aller s’enquérir de la vie trépidante du quartier.
Précisai-je dans un haussement d’épaules faussement désolé. J’étais certain qu’il plaidait bien aux petites vieilles avec sa tête de garçon propre sur lui mais espiègle.
Vanka
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Lun 12 Juil - 20:43
Ezra Spillmaeker
Fondateur de Pandora Investigation / Détective du SHinc
J'habite à Londres depuis le : 17/04/2021 où j'ai posté : 1704 messages et accumulé : 607 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Jack Falahee j'ai : 31 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec Mallory J'incarne également : Klaus, Terrence-Caelan, Adèle et Ezéchiel
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Je détecte les mensonges au niveau 1 et je peux te forcer à te confier au niveau 2 et mon niveau est de: 2 Malus: Au niveau 2, mes émotions se calquent sur celles de mon interlocuteur une fois mon pouvoir activé Artefact(s): Anneau de Gygès Ma 2eme compétence est: et mon niveau est: 0 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Epargné(e) / Non concerné(e)
[quote="Ezra Spillmaeker"]
Who needs a Cruise if you get a Murphy ?
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Je lève les yeux au ciel alors qu’on arrive à la voiture et que bien sûr, monsieur l’Emmerdeur professionnel - ah non pardon, ça c’est encore quelqu’un d’autre… - ne peut pas s’empêcher d’y aller de son petit commentaire. Est-ce que je dois vraiment lui expliquer le principe de discrétion ? Bon d’accord, j’aurais pas été contre une Tesla. J’aime bien les Tesla. J’en avais une, avant qu’elle finisse écrasée… bref, longue histoire. Et Lambo, c’est clair que c’est la classe mais tous les fils à papa péteux ont ça. Un peu d’originalité, merde ! Bref, de toute façon, là on s’en fout, c’est pas la question.
- Ouais c’est clair, on serait passés super inaperçus… répliqué-je, sarcastique.
J’espère qu’il disait ça pour se payer ma tête, sinon on n’est pas sortis de l’auberge… Pitié, j’ai envie de croire qu’il a un cerveau, quelque part, bien caché sous son crâne. Un cerveau qui lui sert pas qu’à déblatérer des conneries plus grosses que lui !! Genre… ma prétendue bisexualité ! Putain, mais il fait chier avec ça !! Comment il peut à ce point tout comprendre de travers ? Je veux dire, mal interpréter l’échange que j’ai eu l’autre chaud du slip c’est quand même un peu dingue, non ? Je lui ai dit que j’étais pas de ce bord là, pourquoi il insiste ? Qu’est-ce que ça m’énerve de pas savoir s’il se fout de moi ou pas… Pas que j’aie spécialement envie qu’on moque de ma tronche, simplement, au moins je serais fixé et je pourrais agir en conséquence. Alors que là, si je dis un mot de travers, ça pourrait passer pour de l’homophobie… Je tourne brusquement la tête vers lui. Ha ! Il s’est grillé tout seul avec son mensonge. Donc conclusion : il fait encore son malin. Quel chieur, celui-là ! Jusqu’au bout, quoi ! Enfin faut au moins lui reconnaître son talent d’acteur… Mais je vais pas le brosser dans le sens du poil, non plus.
- C’est ça, ouais, fais-je déjà plus assuré. On t’a jamais dit que les plaisanteries les meilleures étaient les plus courtes ? Je crois qu’on apprend ça… attends… vers la maternelle, non ?
Et en plus, s’il avait pas insisté, je lui aurais laissé le bénéfice du doute entre “se paie ma tête” et “est juste con”. Maintenant, je sais que c’est juste la première catégorie - même si j’enlève pas pour autant le “con”, faut pas déconner. Et pourtant, il insiste encore !! Bordel ! Et en plus cette fois je laisse échapper des propos limites et je me retrouve à me dépatouiller comme un marin sur un radeau sans rames. Raaah, quel trou du cul ! Je finis par lui jeter un regard noir. Je sais même pas pourquoi je me donne autant de peine à me justifier alors qu’il fait ça simplement pour me faire marcher - courir même. Et moi je fonce… Génial. Pour la peine, je l’ignore ostensiblement et je monte dans la voiture. Un peu de sérieux, ça va pas le tuer, pour une fois…
On arrive rapidement et après m’être garé, je lui explique le plan en y réfléchissant au fur et à mesure. Le but, c’est de pas attirer l’attention. Si on peut infiltrer ce gang de l’intérieur, ce serait le mieux. Maintenant… pour ça, faut le trouver. Je hausse un sourcil et j’esquisse un sourire en coin. Il est pas si loin de la vérité… S’il savait. Mais bon, je vais pas lui dire, non plus, je suis pas suicidaire. Les personnes qui sont au courant pour mon don, elles se comptent sur les doigts d’une main. Et c’est pas pour rien. Mais ça m’amuse quand même, qu’il parle de pouvoir générer des mensonges sur demande. Ce serait bien que mon niveau deux ou trois fasse ce genre de chose… Si ça évolue un jour. Après tout, ça fait plus de dix ans que ça a pas bougé alors bon. Je commence à me demander si ça arrivera un jour… On verra bien. Déjà, j’ai un don qui m’aide bien, je vais pas en réclamer plus. Je rigole, un brun amer, en répondant.
- Un peu qu’ils seraient fan, ouais… Mais non, désolé de te décevoir, je suis ni romancier, ni superhéros, juste habitué à m'adapter.
Je m’apprête à sortir de la voiture quand je remarque qu’il fronce les sourcils. Bon, avec son look, il a toujours l’air aussi avenant qu’une pierre tombale, surtout quand il a cet espèce de petit sourire insolent collé aux lèvres, mais qu’est-ce qu’il a cette fois ? En plus il fait pas mine de bouger… Je comprends mieux quand il ouvre la bouche. C’est ça qui le dérange ? Qu’on ait pas l’air d’être frères ? Je me retiens de rire. A tous les coups, il est fils unique ! La plupart du temps, quand on a un frère ou une soeur, on est pressé d’affirmer qu’on leur ressemble pas. Puis… Il m’a jamais vu à côté d’Alec, lui. On est tellement différents lui et moi que je pige pas pourquoi papa s’est jamais demandé s’il était pas le fils du facteur. Ou moi, d’ailleurs. M’enfin c’était pas le genre de maman…
- Tu serais surpris de voir la gueule de mon frangin… Et non, j’ai pas de photos de gens random, on aurait l’air fin si on tombait sur quelqu’un qui la connaissait… Par contre j’ai un site qui reconstitue des visages humains à partir de rien. Du coup ça fait des photos de gens qui existent pas, c’est pratique.
J’attrape mon portable, je lance le site en question et j’actualise jusqu’à trouver une image qui corresponde à nos critères - à savoir un mec d’environ soixante ans - et je lui tends pour lui montrer. Ensuite seulement, on décolle pour vaquer à notre affaire. Je lève à nouveau les yeux au ciel, un léger sourire amusé au coin des lèvres. Tu parles d’un frérot… Le mien, de frangin, il est un peu plus épais, quand même ! Et il ne dirait jamais “crevard” même si je suis sûr qu’il pourrait le penser très fort concernant notre paternel. Faut dire que c’en est un, de crevard, donc… encore une fois, Linc est pas loin de la vérité, en vrai. Mais bon, il ne le saura jamais.
Je balaie la rue du regard pour étudier rapidement les bâtiments qui s’y trouvent. Je me suis déjà renseigné mais c’est quand même pas pareil de le voir en vrai… Je suis Linc qui a déjà repéré le premier immeuble de la rue qui nous concerne. Une plaque indiquant un dentiste est affichée devant l’entrée et je détaille le tout. C’est un bâtiment neuf, donc probablement pas trop mal isolé. Placé au début de la rue, vers la plus grande avenue… Avec pas trop de fenêtres. Donc un potentiel bon choix pour un gang. J’entre à la suite de mon acolyte du moment et j’essaie de repérer des caméras. Je doute qu’il y en ait dans ce genre d’immeuble mais on sait jamais… Apparemment je me trompe pas : rien en vue. J’écoute le compte-rendu des boîtes aux lettres et je hausse un sourcil à sa remarque sur les pieds vieux. Encore ? Mais décidément… Il est utile, en fait ! Je commence à trouver une logique à la raison pour laquelle on nous a collés ensemble… Sauf que comme d’habitude faut qu’il ouvre UN PEU TROP sa gueule. Je soupire ostensiblement.
- Ouais ‘fin tu vas pas rester les bras croisés, hein. Va voir l’appartement vide et le collectif. Et si t’as le temps, interroge la secrétaire médicale, voir si y’a pas eu du grabuge dans l’immeuble dernièrement, ou des plaintes de clients qui auraient vu des gens louches…
Je vais pour m’éloigner vers le premier appartement quand je me fige. Zut, j’allais oublier… Il va avoir du mal à rentrer dans l’appartement vide sans matos.
- Hé !
Je lui tends un kit de crochetage de serrures et je retourne à mes occupations. Le premier appartement abrite une famille nombreuse et monstrueusement bruyante. Clairement, si y’a un gang dans le coin, c’est une aubaine pour eux des gamins pareils… Après cinq minutes et des tympans explosés, je sonne à la deuxième porte. Celle-ci n’est pas plus fructueuse et la troisième non plus. Je passe une bonne dizaine de minutes à me faire tenir la jambe par un petit vieux et quand j’arrive à la dernière porte qu’il me reste, l’autre chiantos a déjà terminé - enfin j’imagine parce qu’il me rejoint au moment où je sonne à la porte d’une certaine madame T. Keating à la boîte aux lettres bien pleine. Une dame d’au moins soixante-dix ans au visage avenant nous ouvre. Je lui explique rapidement notre… “souci”.
- Oh… Et il vous a laissé tout ça sur les bras ? Quand même… s’indigne-t-elle doucement. On n’a pas idée d’agir de la sorte… Mais je suis désolée, mon mari et moi n’avons rien vu… Vous savez, on vit un peu dans notre bulle… Je vous offre une tasse de thé ? Vous m’avez l’air d’en avoir bien besoin…
Euh… Ou pas. Moi je carbure au café pas à l’eau chaude insipide… Berk. Bon, c’est bien notre veine, une mamie qui joue à l’ermite dans son appartement, quoi… Tant pis. Je prends congé après deux trois autres questions histoire de vraiment vérifier mais non, rien. Je me tourne vers Linc quand la porte se referme.
- T’as trouvé des trucs de ton côté ?
Ce serait bien que oui, mais j’ai comme un doute. C’est en général pas dès le premier coup qu’on dégote les bonnes infos… je dis pas, ça arrive, mais… c’est rare, quoi.
:copyright: Aelyne
Est-ce que les gens interrogés par Ezra dans l'immeuble lui donnent des infos utiles pour trouver le gang ?
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Lun 12 Juil - 20:43
Sh.ia
Visuel de SHinc
J'habite à Londres depuis le : 11/03/2021 où j'ai posté : 884 messages et accumulé : 100000936 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Daisy Ridley j'ai : 10 ans et ma situation sentimentale est : en couple avec une clef usb J'incarne également : Dario
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: et mon niveau est de: Malus: Artefact(s): Aucun Ma 2eme compétence est: et mon niveau est: 0 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Epargné(e) / Non concerné(e)
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'Mission' :
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Dim 1 Aoû - 12:30
Lincoln Murphy
Fantôme hantant le forum - Ouuuuh....
J'habite à Londres depuis le : 27/03/2021 où j'ai posté : 2083 messages et accumulé : 498 points d'expérience. On dit que je ressemble à : Andy Biersack j'ai : 28 ans et ma situation sentimentale est : En couple avec la plus merveilleuse des chaussures ♥ J'incarne également : Le tonton de ma petite soeur, en quelque sorte, mon beau frère aussi aimable qu'une porte de prison, le frère de mon patron qui a l'air de sortir de bisounoursland, et l'adjoint de ma meilleure amie
Stats du Perso : Mon pouvoir / Ma compétence est: Memotransformation et mon niveau est de: 3 Malus: Oubli, mélange des souvenirs Artefact(s): 1 Copper Corn Ma 2eme compétence est: Investigation et mon niveau est: 3 Ma 3eme compétence est: rien et mon niveau est :: 0 Par rapport au rhume des pouvoirs :: Forme aggravée
Like a missile on a mission
Après avoir fait le pleins et la distribution de vacheries, nous étions tous deux prêts à passer à la partie sérieuse de la mission. Le pourrissage, c’était un peu notre essence, alors forcément passer par la case moqueries -sans toucher 20 000€- était incontournable. Galvanisé par la petite session de lançage de piques, Ezra nous gara dans un coin un peu à l’écart et m’exposa son super plan sur 14 générations. Oh tiens, il avait un frère le Spillmaeker ? Double dose de Spillmaeker donc… Eh bah. Pas sûr que le monde soit prêt pour ça. J’aurais bien remis une couche de vacherie sur le sujet, mais il y avait quand même un peu plus important, à savoir une mission.
- On n’arrête plus la technologie.
Commentai-je dans une mimique appréciatrice tout en l’observant silencieusement chercher la tête parfaite pour notre super paternel. Cela ne lui prit pas bien longtemps avant qu’il ne détermine son choix et ne me le présente. J’esquissai un petit sourire.
- Haaaaan, tu as ses yeux !
Le charriai-je d’une voix exagérément attendrie. J’attendis le regard blasé qui n’allait probablement pas tarder à me tomber dessus, avant d’ajouter.
- Adjugé vendu. Tu me l’envoies ? Histoire que j’ai aussi une photo du papounet.
Au cas où on se séparait pendant l’enquête. Ce qu’on ferait probablement. Pour éviter de s’entretuer au bout de 10 minutes, d’abord. Les derniers arrangements faits, on rentre dans le premier immeuble et on effectue les premiers repérages. Enfin moi je m’occupe surtout des boîtes aux lettres. Quand on était ados avec Twinous, on pourrissait souvent les profs qui nous saoulaient, donc j’avais pris l’habitude d’observer et d’analyser ce genre de choses. Les premières conclusions tirées, je me hâtai de l’envoyer en éclaireur chez les petits vieux…. Sans m’attendre au retour de bâton ! Ah oui donc en fait il s’imaginait que j’étais son larbin ? Bon. En vrai, ça avait du sens, et ça m’allait bien qu’on se sépare, sinon j’allais avoir un détective arrogant sur les talons, et je me passerais bien de ses commentaires sur mes méthodes. Je me contentai donc d’un :
- Oui chef.
Avant de commencer à m’éloigner. Il me rappela pour me filer une petite trousse, que j’entrouvris pour jeter un oeil à l’intérieur. Oh ! Du matériel de crochetage. En v’là une bonne idée ! Ca me changerait de toutes ces infractions faites dans mon adolescence avec du matos tout sauf adapté. J’esquissai un petit sourire satisfait, comme un gosse passionné d’astronomie à qui on offrirait sa première lunette pour remplacer son assemblage foireux à base de rouleaux de papier toilette. Oui, c’était spécifique. J’avais eu ma période apprenti Copernic…
Je décidai de commencer par le 2eme, d’abord parce que je voulais faire la fouille rapidement avant qu’il y ait du monde dans la cage d’escalier, mais aussi parce que j’avais terriblement hâte de me mettre au crochetage, l’air de rien. Je prenais pas spécialement mon pied à faire des trucs illégaux -en tout cas je ne le prenais PLUS- mais bon… Ca me rappelait de bons souvenirs. J’envoyai d’ailleurs un petit SMS à Leslie avec une photo du kit. C’était ma manière de lui dire que j’étais VRAIMENT content de l’avoir retrouvé, ce couillon là. Bref. Concentration. Je me mis au travail après avoir collé mon oreille à la porte pour m’assurer qu’il n’y avait pas de bruit à l’intérieur, et je pus constater que je n’avais pas perdu grand chose malgré les années d’inactivité. Ou alors cette serrure était ridiculement facile à crocheter. Sans doute un peu des deux.
J’ouvris la porte et la refermai sans fracas derrière moi. Aucun bruit, l’endroit semblait donc vraiment déserté. Effectivement, à l’intérieur, aucun meuble ou trace d’habitation, en tout cas dans les premières pièces. Dans une chambre un peu plus à l’écart, je trouvai quelques chaises pliantes, une dizaine, ce qui était déjà plus curieux. Je commençai à inspecter le sol, constatant que s’il y avait une couche de poussière assez uniforme un peu partout, elle semblait avoir été balayée par endroit, notamment autour des chaises. Donc de l’activité relativement récente. Je continuai mes recherches pour trouver un sac poubelle accroché à une poignée de porte. Je crochetai mon index dedans pour écarter l’ouverture et essayer de déterminer à quel point c’était dégueulasse à l’intérieur. Y avait des cadavres de bouteilles de bières qui avaient un peu craché leur jus, des sachets de chips, et des papiers. Je décidai de prendre une des bouteilles -si vraiment l’enquête piétinait, on pourrait sûrement demander à analyser l’ADN, ça nous donnerait potentiellement une piste- et les papiers.
Un éclat de voix me sortit de ma fouille. Merde. Ca venait du pallier ! Non mais la poisse si les squatteurs débarquaient maintenant ! J’le retenais Ezra à m’envoyer fouiller tout seul. Il était détective merde, il aurait pu penser qu’être deux pour monter la garde c’était quand même plus malin quoi ! Pestant contre mon mon acolyte, je quittai en trombe la pièce à la recherche d’un endroit où me planquer tout en tendant l’oreille. La voix sembla finir par s’éloigner. Je restai un moment en retrait, à l’écoute, et lorsque je fus certain de ne plus rien entendre, je retournai à la porte, et vérifiai que la voie était libre par le juda de la porte. RAS. Je rangeai précipitamment mon bardas (le kit, la bouteille, les papiers en vrac) dans mon sac avant de sortir, prenant soin de bien refermer la porte derrière moi, le coeur battant la chamade et le sang pulsant dans mes veines avec l’adrénaline. Bordel. Pourquoi on ne m’envoyait pas plus souvent sur ce genre de missions ? Au lieu d’aller jouer les plantes vertes et les typex de mémoire sur toutes les scènes de crime? C’était quand même beaucoup plus drôle d’aller jouer les apprentis détectives !
Je descendis les escaliers vers le premier avec un large sourire sur les lèvres. Il fallait bien l’admettre : je m’amusais comme un gosse. Je tombai alors nez à nez avec Ezra qui avait l’air nettement moins jovial que moi. Ah, visiblement quelqu’un était revenu bredouille de ses errances. Je m’apprétai à lui raconter mes trouvailles, mais son doigt s’était déjà enfoncé sur la sonnette, alors ce serait pour plus tard. Par curiosité, mes yeux se posèrent sur la sonnette en question, et mon sourire se cassa la gueule alors que mon coeur ratait un battement. “T. Keating”. “T.K”. Non. Impossible. Je clignai des yeux, comme si je soupçonnais mon cerveau de me jouer des tours. Le nom resta inchangé, et moi je restai fixé dessus comme un abruti, à essayer de me raisonner. Mais non. C’était pas ça son adresse, à T.K. Et si elle utilisait une boîte postale ?! Je n’avais jamais été vérifié son adresse sur SHoogle map à vrai dire...
La porte s’ouvrit sur… une petite mamie. Shit ! Shit shit shit shit ! Je me mis à la dévisager avec un air probablement creepy. Heureusement qu’Ezra prit les devants pour lui expliquer notre situation, me laissant le temps de retrouver mes moyens. A priori elle ne savait rien d’intéressant pour notre enquête mais… Non. Je ne pouvais pas laisser passer cette occasion quand même ! J’allais passer pour un fou, mais tant pis. Alors qu’Ezra allait clore la conversation, je décidai d’enfin ouvrir la bouche.
- J’aurais juste encore quelques questions...
S’en suivit donc un interrogatoire extrêmement gênant pour tout le monde, où je me retrouvais à demander à la pauvre vieille dame si elle exerçait un métier qui lui permettait de rester chez elle -REDACTRICE AU COURRIER DU COEUR PAR EXEMPLE-, si elle recevait souvent du courrier, si elle cuisinait beaucoup, si y avait des guerres de voisinage à cause du bruit… Beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de détails. Lorsque ce fut fini, et que je fus certain qu’elle n’était pas MA TK -et que la gentille mamie fut certaine que j’étais une personne vraiment louche- on leur adressa nos au revoirs avant de nous éloigner. Avant même qu’Ezra ne puisse faire le moindre commentaire -et j’étais certain qu’il en ferait !- je me sentis obligé de me justifier.
- Oui bah j’ai pas eu de script sur comment interroger quelqu’un moi, du coup je me suis dit qu’il fallait taper large…
Grommelai-je, croisant les bras. Bon sang j’y avais bien cru. Et si ça avait été elle, qu’est-ce que j’aurais fait ? J’étais partagé entre un sentiment de dépit profond, et l’envie de rire. J’avais presque envie de lui raconter cette aventure épique… Mais ça pouvait être un peu gênant tout de même. Bon. Je verrais plus tard. Je reportai mon attention sur Ezra qui me demanda si j’avais trouvé quelque chose. Ah oui, c’est vrai, l’enquête. Avec cette histoire, j’avais presque oublié la fouille de l’appartement.
- Euh plus ou moins… L’appartement inoccupé n’était pas si inoccupé que ça. Il y avait des chaises pliantes, une poubelle, et des traces récentes dans la poussière. J’ai récupéré une partie du contenu de la poubelle.
J’ouvris mon sac pour en sortir la bouteille et les papiers.
- Pour un relevé d’ADN, si jamais on finit trop dans une impasse.
Indiquai-je en désignant la bouteille. Je séparai l’amas de papiers en deux, lui en donnant une partie pour mieux fouiller pendant que je m’occupais de l’autre.
- Je ne sais pas si les papiers peuvent nous aider… Sinon au moins on sait qu’on a un endroit à garder à l’oeil. T’as du matériel de surveillance avec toi ?
Demandai-je, tout en passant en revue les papiers. De la publicité, essentiellement, un magazine de bricolage, des flyers… et… oh, une carte de fidélité bien remplie pour une pizzeria.
- Bon, visiblement ce sont des amateurs de pizzas. Pas sûr qu’un livreur de pizzas puissent nous apprendre grand chose sur des clients réguliers celà dit… J’ai pas encore eu le temps de passer chez le dentiste, peut être qu’ils auront des informations sur nos mystérieux squatteurs ? Y a quelque chose d’intéressant dans tes papiers ?
Finis-je par lui demander, relevant les yeux vers lui. Je sentais à nouveau l’exaltation monter alors qu’on discutait enquête, comme quand j’étais sorti de l’appartement. Le sourire de gamin menaçait à nouveau de s’emparer de mes lèvres, et je ne le retenais -mal- qu’à coup de dent sur l’intérieur de mes joues, histoire de ne pas me payer une remarque de Spillmaeker.
Vanka
Pour le dé:
Est-ce que Link a plus de chance que Ez dans ses recherches (=est-ce qu'il trouve une information qui peut les aider) ?
Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou] Dim 1 Aoû - 12:30
Sh.ia
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Sujet: Re: Who needs a Cruise if you get a Spillmaeker ? [Ezou]